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Premières observations au XX14


laurentp13

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bon, cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que j'ai reçu le XX14. Je m'en vais donc vous compter mes premières observations avec cette nouvelle config.


Tout d'abord, je tiens à préciser que toutes les observations ont été faites depuis mon jardin, zone blanche sur la carte de pollution lumineuse.


J'ai eu l'occasion d'observer à 3 reprises.


Premières lueurs le 24 aout au soir.

Ayant été cherché le télescope chez chronopost le 24 en fin d'après-midi, et après avoir fini de monter le télescope vers minuit, je décide de sortir le télescope pour observer.

Avant tout, le collimate le télescope avec mon nouveau laser, le HOTECH 2" crosshair. N'ayant pas installé le ventilateur de mise en température, je commence à regarder Jupiter, à peine le télescope sorti.

Jupiter est basse sur l'horizon est (elle se lève), et l'image n'apparait pas exceptionnelle. Je décide alors de vérifier ma collimation sur une étoile, et choisis Altair, car j'ai positionné mon télescope de telle sorte que je ne vois pas la polaire. Première remarque, ca turbule pas mal. La collimation est pas trop mal, mais loin d'être parfaite. Mais vu la turbulence du soir, je sais qu'il ne me sera pas possible de l'améliorer. Donc je décide de continuer ma soirée d'observation, tout en sachant qu'il faudra que je revois ma collimation plus tard, lorsque mon miroir sera en température. Je me dis aussi qu'il faudra que que j'installe le ventilateur et surtout que je sorte le télescope bien à l'avance pour ma prochaine sortie. Mais bon, on ne se refait pas, et la tentation de sortir le dobson était trop forte pour y résister. Je continue donc l'observation de Jupiter. Un point positif par rapport au C9 : je ne suis pas géné par la diffusion lumineuse autour de la planète. C'est déjà un bon point. Plus le temps passe, et plus le miroir se met en température. Je m'en rends compte sur Jupiter, où je vois la qualité de mon observation s'améliorer à mesure que le miroir se met en température. Lors de trou de turbulence, j'observe clairement pas mal de détails, l'image que j'obtiens étant de meilleure qualité que mon ancien C9. Je sais que le diamètre joue pour beaucoup, mais c'est quand même pour moi un point positif.

Je décide également de jeter un oeil sur la lune. C'est quasiment la pleine lune, et je ne dispose que d'un filtre lunaire 2". Je m'étais renseigné auprès de l'astronome et d'optique Unterlinden, mais aucun d'eux ne fait de changeur 2" vers 1,25" acceptant les filtres 2" et compatible avec la longue jupe des oculaires Nagler.

Donc pour l'instant, je ne peux observer la lune qu'avec le Panoptic 27mm. La pleine lune n'étant pas très intéressante d'un point du vue observation, je décide de rentrer le télescope vers 1H00 du matin. D'autant que je commence à avoir envie de dormir.


Bilan : je ne regrette pas mon achat. Le dobson est bel et bien fait pour moi. Mais il va falloir observer sous un meilleur ciel pour éprouver réellement ses capacités.


Le lendemain, je décide de monter le ventilateur, et de revoir ma collimation. Je me rends compte que j'ai mal monté la vis de fixation des contrepoids, je décide de la remettre comme il faut, ce sera fait une fois pour toute. J'en profite aussi pour tester l'intelliscope.


Je suis impatient de faire une nouvelle soirée d'observation.


Deuxième lueur le 28 aout au soir.

Cette fois, je sors le télescope bien à l'avance, et je fais tourner le ventilateur de mise en température du miroir. Le télescope est toujours sur ma terrasse, donc la polaire inaccessible. Je vérifie ma collimation au laser, puis vérifie la turbulence sur une étoile. Encore une fois, cela turbule pas mal. Et je me pose des questions quant à la collimation d'un dobson sur une étoile, car elle est infaisable sur Altair (située plein sud) avec un f/d à 4.6 (le champ sans coma étant trop réduit au regard du déplacement de l'étoile dans l'oculaire). Je me dis qu'il faudra que je déplace mon télescope afin de voir la polaire, ceci afin de vérifier si la collimation sur la polaire est réalisable ou non.

Mais cela ne m'empêche pas de repartir pour une observation de Jupiter, d'Uranus (non loin de Jupiter) puis de la lune.

Cette fois, la vision de Jupiter est moins bonne que lors de ma première soirée d'observation. Les détails que je visualisais facilement le 24 sont plus difficiles à distinguer. Je décide de ne pas trop insister, et pointe le dobson sur Uranus. J'aperçois une boule claire, mais sans détail. Mais vu sa taille et sa position, pas de doute, c'est bien Uranus. Puis je décide de passer à la lune. La lune est gibbeuse, la pleine une est passée depuis quelques jours. J'observe les cratères au nagler 11mm (150x). La vision est intéressante, mais pas exceptionnelle. Je décide de pousser le grossissement et met le nagler de 7mm (235x). Là, je me sens comme transporté sur la lune. Une impression bizarre, mais vraiment très agréable, et que je n'avais jamais ressenti avec mon ancien C9. Moi qui avait délaissé la lune lorsque j'avais le C9, je me dis que j'ai tout à redécouvrir de la lune au XX14. Les contours de la lune laissent entrevoir la turbulences, mais je suis quand même ébloui par la qualité des images.

Je décide d'essayer le nagler 5mm (320x), et cela confirme l'impression que j'ai eu avec le 7mm. Bref, observer la lune sera un vrai régal, surtout lorsque j'aurai un filtre lunaire 31,75mm (commandé, mais en rupture de stock chez l'astronome). Ayant pris un peu trop de lumière dans les yeux, je décide de m'arrêter là pour cette seconde sortie.


3ème sortie le mardi 31 aout

Cette fois, je positionne le télescope pour voir la polaire, et le sors 2 heures avant l'observation. En attendant qu'il fasse nuit, je mets en route le ventilateur pour accélérer la mise en température du miroir. Je collimate les miroirs au laser. Puis, lorsqu'il fait nuit, je vérifie sur la polaire. Ouf de soulagement. La collimation sur la polaire s'avère non seulement possible, mais en plus, elle ne sera pas plus difficile que celle du C9. Je regarde tout d'abord la turbulence. C'est pas trop mal, je vous quelques cercles concentriques parfois brouillés par la turbulence, mais cela suffira pour vérifier la collimation. J;e mets l'oculaire de 5mm (mon plus fort, soit un grossissement de 320x), puis regarde l'image intra et extra focale. Nickel. La collimation faite avec le laser HOTECH Crosshair que l'on m'avait conseillé d'acheter fait des merveilles. Je n'ai rien à retoucher à 320x. Ne pouvant pas grossir plus, ce sera ma limite de vérification pour la collimation.

Ensuite, je décide de tester l'intelliscope. Je mets le télescope à la verticale, puis pointe 2 étoiles. Pour mon premier test, je décide d'aller vers une nébuleuse planétaire connue, M57. L'intelliscope m'y amène sans difficulté. Avec le Panoptic 27mm en oculaire de recherche, j'obtiens un champ de 1,11°. Et je vois facilement M57 dans l'oculaire. Néanmoins, le fond du ciel n'est pas assez noir. Il faudra voir ce que cela donne sur un site comme Parnes ou Lalande.


Je décide alors de faire un "tour" via l'intelliscope, et parcours M13, M92 dans Hercule, M57 et M56 dans la Lyre, M27 dans le petit renard. Je cherche ensuite les dentelles du cygne. Je crois les deviner à l'oculaire, mais sans grande certitude. La qualité de mon site y est pour quelque chose, et je décide de ne pas insister, tout comme pour NGC7000.

Je termine ma soirée en pointant sans intelliscope Andromède. D'abord M31. Puis à l'oculaire (Panoptic 27mm), j'aperçois une autre galaxie. Je me dis que c'est vraiment plaisant d'avoir du champ, et de découvrir des objets comme cela à l'oculaire. Je demande à l'intelliscope de l'identifier, il me dit que c'est M32. Je termine ma soirée d'observation. En rentrant, je cherche des informations sur M32, et me demande, au regard de sa position, si j'ai observé M32 ou M110. Ne les ayant jamais aperçu depuis chez moi avec le C9, je referai le point lors d'une prochaine sortie. Car je ne suis pas convaincu de la fiabilité de l'intelliscope. En effet, l'intelliscope, s'il est assez précis sur les portions de ciel proches des étoiles de références, l'est beaucoup moins lorsque l'on s'en éloigne. Comme j'avais déjà remarqué des dérives sur les précédents pointages via l'intelliscope, je ne sais pas au final si j'ai vu M32 ou M110. Mais ma prochaine sortie me permettra de lever ce doute.


Pour conclure, je suis comblé par mon nouveau télescope, et très agréablement surpris par la précision du laser de collimation HOTECH crosshair. Il faudra juste que je teste à l'occasion un paracorr visuel, histoire de voir l'impact de son rendu sur le ciel.

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  • Avexiens

Ah bien c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver : être satisfait de ton achat ! Maintenant, il ne te reste plus qu'à améliorer la plus mauvaise partie de ton télescope : le ciel !


A quand sur un meilleur site ?

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Moment délicieux que de recevoir l'objet de ses rèves 

Profites en bien.

Effectivement. D'autant plus que l'attente a été longue (6 mois sans télescope).

Donc maintenant, je savoure.

 

J'attends maintenant le test de la transportabilité.

Le montage démontage du télescope est d'une grande simplicité. il se déplace très facilement démonté. Lorsque j'aurai acheté les housses de transport, il tiendra dans le coffre du Rav4 sans rabattre la banquette arrière.

Mais tu auras l'occasion de t'en rendre compte par toi même lors d'une prochaine sortie terrain.

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C'est vrai que j'ai beaucoup hésité. Mais si j'ai pu faire ce choix, c'est aussi car certains d'entre vous m'ont permis de tester leur matériel, ce qui m'a permis de faciliter mon choix. Et puis, notre président, par les tests qu'il m'a laisser faire avec son dobson, m'a ensuite conforté sur mon choix de prendre un dobson.


Aprês, pour ce qui est du choix du xx14, c'est la présence de l'intelliscope et le prix qui ont orienté mon choix. Car au final, en plus d'avoir un télescope qui me convient parfaitement, j'ai tenu mon budget initial de 1850 euros pour l'achat de mon nouveau joujou (ce qui correspondait au prix de vente de mon C9 il y a 6 mois).

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