Les conséquences d’un bon ou d’un mauvais échantillonnage
Remarque : Pour les utilisateurs d’Appareils Photo Numériques (APN), il faut prendre en compte le fait que sur la plupart des capteurs, les pixels forment ce que l’on appelle une matrice de Bayer : il y a 3 types de pixels, des rouges, des verts et des bleus, ce qui permet de restituer la couleur en une prise de vue. Pour cela, sur 4 pixels répartis en carré, 2 sont verts, 1 rouge et 1 bleu.
Ensuite, le processeur de l’appareil photo fait de savants calculs pour reconstituer l’image couleur. Mais le problème en considérant la taille réelle des pixels, c’est que si lune étoile est centrée sur un pixel rouge par exemple, le rendu de l’étoile sera majoritairement…rouge. Du coup, pour bien calculer l’échantillonnage idéal, il serait judicieux de considérer un “superpixel” deux fois plus grand (14,8 µm au lieu de 7,4 µm, dans l’exemple précédent), et qui contiendrait l’information des 3 couleurs primaires. En pratique, l’opération de dématriçage autorise une meilleure résolution de ces « superpixels » et un facteur de taille de 1,5 est généralement considéré comme plus réaliste.
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