LisaG Posté(e) 16 août 2014 Signaler Posté(e) 16 août 2014 Bonjour à tous,Je suis étudiante en « Cartographie de l'environnement » à Nice et vis dans les Hautes-Alpes. Actuellement en stage de fin d'étude de 6 mois, mon mémoire porte sur la pollution lumineuse, et plus particulièrement sur l'étude de la qualité du ciel dans les Baronnies Provençales (Drôme et Hautes-Alpes).Je me suis beaucoup intéressée à ces fameuses cartes de pollution lumineuse et j'en profite pour vous féliciter et vous remercier pour ce travail qui me semble fastidieux... mais pourtant très bien réalisé (pour quelqu'un qui ne s'y connaît pas en SIG, le résultat est bluffant !!)Je souhaiterais comprendre comment elles ont été réalisées, à partir de quelles données ?J'ai lu attentivement l'article des « précautions à prendre avec les cartes ». Je comprends qu'elles ont été réalisées à la base de calculs (j'imagine en fonction de l'altitude, de la densité de population, des axes routiers, de l'artificialisation du territorie etc.), mais n'avez-vous pas utilisé des données plus concrètes, comme des relevés de terrain, des photographies, des images satellites ou autres ? Est-ce le même procédé que pour les cartes de pollution lumineuse de l'Europe ?Par exemple, si ces cartes sont basées sur des calculs, en quoi la météo locale ou le passage d'un véhicule sur une route peuvent-ils influencer le résultat ?Ma question peut vous paraître trop simpliste, excusez mon très grand manque de connaissances en astronomie... Beau ciel à vous ! Citer
Administrators frédogoto Posté(e) 16 août 2014 Administrators Signaler Posté(e) 16 août 2014 bonjours. Vous avez tout a fait raison sur la plupart de vos supposition avec une reservela concentrations humaine n'est pas directement responsable de la P.L.. comme sur les cartes ANPCEN par exemple.car partant de ce principe, a un aéroport ou une centrale nucléaire est par nature inhabité et pourtant cela émet un beau paquet de pollution lumineuseJ'ai utilisé une bdd intitulé Corine data land cover , qui représente le taux d'artificialisation des solsje vous laisse googoliser ce termes vous n'allez pas etre déçuePour les relevés. trop fastidieux et soumis aux aléa meteo et opérationnel, j'ai décidé d'un commun accord avec moi même que seul mes observations et mes mesures serviraient d'étalon à mon modele. j'ai effectué une série de mesures photographiques sur le ciel depuis le centre ville de Cergy Pontoise puis me suis éloigné de KM en KM en effectuant hyper régulièrement des mesure zénithal du fond de ciel au fur et à mesure de mon éloignementces mesures datent un peut ( 2005) il me faudrait sans doute les refaires.mais la diminution de la densité du fond de ciel m'a permit de calibrer l’échelle de pollution lumineuse qui est toujours en vigueur aujourd'huilors de mes déplacement en province je ne manque pas de faire des mesure si le temps le permet afin de de faire de relever complémentaire de vérificationPour les cartes européennes, vous trouverez un "blog" que j'ai fait lors de la leur création : http://www.-asso.org/forum/viewtopic.php?f=33&t=3330par exemple, si ces cartes sont basées sur des calculs, en quoi la météo locale ou le passage d'un véhicule sur une route peuvent-ils influencer le résultat ?Ma question peut vous paraître trop simpliste, excusez mon très grand manque de connaissances en astronomie..au contraire cette remarque est plein de bon sens. en relisant les précautions d'interprétations vous trouverez les indications qui répondent partiellement à ces questionssans parler d'une couverture nuageuse qui dénature complètement l’utilité de ces cartes, la transparence de l'air est très importanteA ce sujet vous noterez que j'ai fait fait trois rendu différentsune rendu "brumeux", un "normal" et un "coronal" pour essayer de rendre compte des différents cas de figure plus l'air et légé en aérosol et humidité, moins la PL est impactantehttp://www.-asso.org/dossiers/wordpress/wp-content/uploads/2010/06/anim-cob21.gif' alt='anim-cob21.gif'>le phare d'une voiture qui passe : les carte de PL sont des cartes de PL sur LE CIEL, pas sur le sol. les phares d'une voiture qui passe ruine la visions nocturne de l'utilisateur qui a l'idée funeste de les fixer, mais n'est certainement pas impactant sur le CIEL, sauf humidité et brume très forte ce qui rend de toute façons toute idée de bonnes observation illusoire Citer
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