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LucaR a commencé à suivre Rendez-vous Lunaire pour Saturne ! et La pêche au Calamar céleste (SH2-129, OU4)
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Cet ensemble de deux nébuleuses tient une place particulière dans le cœur des astronomes amateurs. La nébuleuse rouge, nommée "nébuleuse de la Chauve-souris volante", est un nuage d'hydrogène gazeux ionisé par des étoiles proches, ce qui lui vaut cette couleur rouge caractéristique. Il est situé à environs 1300 années-lumière de nous. Mais c'est la nébuleuse bleue, couleur de l'Oxygène, qui est toute particulière. Sa forme oblongue lui a valu le nom de "Calamar géant" ! Il s'agit d'une nébuleuse dite planétaire, en fait les reste d'une étoile mourante trop petite pour exploser en supernova, qui expulse ses couches externes dans l'espace environnant avant de finir en naine blanche - c'est d’ailleurs de cette manière que notre soleil terminera sa vie dans 5 milliards d'années. Sa superposition avec la chauve-souris est visuellement trompeuse : elle est en réalité située bien plus loin derrière, à 2300 années lumières de nous soit 1000 de plus encore que de la nébuleuse rouge. On la voit donc par transparence à travers la Chauve-Souris. Ce pourquoi le Calamar est cher au cœur des astrophotographes amateurs (astram), c'est parce que c'est l'un de nous qui l'a découverte ! Qui plus est un astram français, nommé Nicolas Outter. La Chauve-Souris était connue depuis bien longtemps, mais on pensait qu'il n'y avait rien d'autre dans cette direction car les photos, même avec des filtres spéciaux pour l'Oxygène, ne montraient que de belles volutes rouges avec juste une petite zone centrale vaguement bleuté. Mais Nicolas, lui, a décidé de pousser un peu plus les poses sur le filtre Oxygène, pour mieux préciser cette zone. Et plus il posait (on parle de dizaines d'heures de poses !), plus une forme se dessinait là où auparavant on ne voyait rien : le Calamar ! Sa découverte a été authentifiée en 2011, et la nébuleuse a rejoint les catalogues officiels avec comme sigle les premières lettre de son nom : OU4. Une classe intersidérale pour un astram ! Malgré l'évolution du matériel depuis 2011, le Calamar reste une cible difficile à avoir, un vrai challenge. Pour le faire ressortir en entier il faut un filtre Oxygène étroit, une caméra très sensible et beaucoup, beaucoup d'heures de poses... Pour cette image j'ai posé 22h30 en tout sur le filtre Oxygène (et la même durée pour la Chauve-Souris rouge avec un filtre Hydrogène), et malgré cela il a fallu ruser un peu au traitement pour bien le faire ressortir. Bien sûr du coup l'image est un peu trompeuse. En réalité, la lumière du Calamar est bien plus faible que celle de la Chauve-Souris, on ne pourrait donc pas vraiment voir les deux sur une simple photo - soit le calamar serait invisible, soit la chauve-souris serait complètement surexposée. C'est la magie du HDR Enfin ici plutôt la magie de la photo monochrome avec filtres de couleurs. Je ne résiste pas à vous mettre aussi une version dite "Starless" de l'image tellement je la trouve impressionnante - c'est la même image mais dont les étoiles ont été artificiellement retirée en utilisant un logiciel spécifique. EXIFS (données techniques) : Poses pendant 9 nuits sur trois mois de fin août à fin octobre, avec ou sans lune selon les nuits. 22h30 de pose retenues à l'empilement pour le Oiii, la même quantité pour le Ha, avec filtres Antlia 3nm ; 1h en filtres Baader R/G/B bin2 pour la couleur des étoiles. Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
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Soleil du 24/10/2024 - Quark Halpha (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm) Un traitement un peu différent de ce que je faisais jusqu'ici au niveau du pourtour et des protubérances. A noter cette protu, particulièrement belle:
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Montage RVB à partir de couches Ha, OIII et SII
LucaR a répondu à un(e) sujet de FHoTo dans Discussions générales
Si c'était aussi simple ça se saurait Il faut faire un peu de pixelmath. Tu as des formules qui circulent sur les forum, celles dites de "Forax" (du pseudo de celui qui les a introduites) sont devenues un peu une référence, elles marchent bien - moi j'en utilise une variante avec des variables qui me plait bien: R = (O^~O)*S + ~(O^~O)*H V = (((O*H)^~(O*H))*H + ~((O*H)^~(O*H))*O)*~s+s*S B = h*H+~h*O Avec h=0, s=0.4 par défaut mais qu'on peut faire varier (h augmente le bleu en général, s transforme le bleu-vert en bleu plus profond) L'article de Forax qui introduit ses formules et explique comme les mettre en oeuvre sur Pixinsight est ici: https://thecoldestnights.com/2020/06/pixinsight-dynamic-narrowband-combinations-with-pixelmath/ -
C'est beau ! Mais yavait pas moyen de sortir du bleu dans l'oxygène du cœur, derrière les Piliers? Tu nous fais une Joseph?
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Du côté de chez Deneb, des couleurs flamboyantes: Sh2-115 et SH2-116
LucaR a posté un sujet dans Photographies - galerie
Ca faisait un moment que je n'avais plus photographié de nébuleuses Ou, plus exactement, que je n'avais plus trouvé le temps d'en traiter - j'ai encore plusieurs cibles qui dorment dans mes disques durs. SH2-115 (la grande nébuleuse colorée qui prend presque toute l'image) et SH2-116 (la petite ronde en bas de l'image), proches de Deneb dans le Cygne, sont ce qu'on nomme des nébuleuses à faible émission. Ce sont des nuages de gaz moléculaire, composés de beaucoup d'hydrogène, et un peu d'autres composants comme l'hélium, l'oxygène ou le souffre. Ces nuages denses et froids parsèment notre galaxie et sont le berceau des étoiles. En effet, quand le gaz commence à s'accumuler, il se crée des régions de plus en plus dense et massives, ce qui, par le jeu de la force de gravité, attire encore plus de gaz... Au centre, la pression devient de plus en plus importante, la température grimpe, jusqu'à arriver à des conditions infernales propice à l'allumage de réaction nucléaires de fusion - les atomes fusionnent pour donner d'autres atomes, plus lourd et plus complexe, tout en dégageant des quantités astronomiques de lumière et de chaleur. C'est ainsi que notre étoile le soleil est né, il y a 5 milliards d'années. Lorsque l'étoile commence briller, elle éclaire le gaz autour d'elle - qui en temps normal est opaque, mais aussi l'excite par son rayonnement puissant, en le ionisant. La nébuleuse toute entière se met alors à luire, dans des couleurs différentes selon la composition du gaz. Par ailleurs, les vents de particule font place net autour de l'étoile, éloignant des quantités de gaz, créant des ondes de pression au sein de la nébuleuse, favorisant ainsi la création d'autres régions denses et l'allumage d'autres étoiles. Ainsi, il est rare qu'une étoile naisse seule: elle aura des sœurs qui formeront un amas d'étoile éclairant et repoussant encore plus les gaz de la nébuleuse, jusqu'à s'en débarrasser définitivement. Bien sûr c'est un processus qui, à l'échelle humaine, semble infiniment long: il prend des millions d'années! Dans cette grande nébuleuse, le petit groupe d'étoiles sœurs encore jeunes et responsable de ce beau spectacle lumineux est situé dans les parties bleutées vers la gauche de l'image: Les couleurs dans cette image ne sont pas tout à fait vraies. En réalité, à l'œil - du moins si on avait des capteurs suffisamment sensibles - on verrait surtout des nuages de rouge, rose et magenta - et parfois un peu de bleu-vert. Elles correspondent toutefois à une réalité physique: à l'aide de trois filtres ont été captées les lumières émises par l'hydrogène, habituellement très rouge, le souffre, rouge-rosé, et l'hydrogène, bleu-vert. La lumière de l'hydrogène été recolorée en vert, et celle de l'oxygène décalée beaucoup plus vers le bleu. C'est un procédé nommé "SHO" qui permet de bien séparer les composants. Inventé pour la science, par les astronomes en charges du télescope spatial Hubble, les images produites se sont révélées si belles que le procédé s'est généralisé, beaucoup d'images même amateures comme ici étant désormais faites selon ce procédé. EXIFS (données techniques) : Poses pendant 9 nuits en juillet et aout 2024. Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 20h de pose SHO dont 10 en Ha, 5 en Oiii, 5 en Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + environs 4h en R/G/B bin2x2 avec les filtres Baader CCD pour la couleur des étoiles Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 -
Je suis pas très équipé pour le planétaire, mais je ne voulais pas manquer ce rendez-vous au sommet du 21/08/2024 ! Par contre ça a été des conditions infernales: nuages, seeing catastrophique, saturation en humidité... L'Univers m'a finalement accordé une petite fenêtre de 20 secondes avec un peu moins de nuages, au dernier moment, juste le temps de cliquer sur "Record" ! Les autres photos ont été faites avant les nuages, dans des conditions déjà un peu plus favorables. EXIFS: lunette APO 102mm f/5 - Barlow 2,5x - Zwo 178mm (Gain 250, 1000 images à 7,5ms par image, 10% retenues) - Traitement Autostakkert, Astrosurface (avec une PSF) et Photoshop.
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Et du coup à l'usage, tu préfères Nina ou Ekos?
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Soleil du 11/08/2024 - Halpha au Quark + animations (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm) Je me suis essayé à une animation. Soyez indulgents, c'est la première fois L'animation a été prise sur 4h de temps, une image toutes les 5 minutes - que je déroule à 9 images par secondes dans la vidéo. Je ne suis pas satisfait du résultat. J'ai eu des anneaux de Newton, ce que je n'avais encore jamais eu avec ce setup - pas compris pourquoi là soudain yen a! Et j'ai aussi eu des conditions changeantes en cours de prise de vue, car un léger voile nuageux est venu ternir le soleil. Du coup les images résultantes, même avec un traitement identique, étaient très différentes les unes des autres. J'ai essayé de rattraper le coup avec des réglages individuels par image sur Photoshop mais le résultat reste peu satisfaisant, surtout en regard du travail que ça à demandé La prochaine fois je saurais qu'il fait absolument éviter les anneaux de Newton, et avoir un beau temps fixe pendant toute la séquence des poses. D'abord une image fixe prise avant la vidéo: La vidéo du disque entier, trop grosse pour un gif animée donc je l'ai mise sur Youtube en 4K ici: (oui je sais, l'orientation n'est pas bonne, ça aussi j'ai pas fait attention j'ai juste rattrapé le coup sur l'image fixe mais c'était trop compliqué à faire sur les 48 images de la vidéo ) Et les détails les plus intéressants de la vidéo en gif animés:
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Soleil du 28/07/2024 - Halpha au Quark. (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
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En effet c'est mieux. Suppression de bruit vert ou simple réglage des histo couleur?
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Guidage problématique : Asiair / Lunette ZWO 30f4 / ASI120 mini
LucaR a répondu à un(e) sujet de Denier dans Logiciels & informatique
Après ce sera jamais un seul pixel évidemment, ça dépend de la résolution de la lunette tout ça... Mais ça peut induire des problèmes si c'est trop flou. Tu es en bout de course de ton focuser? Si oui c'est qu'il te faut peut-être une bague allonge en plus. Sinon, essaie de faire le point avec un petit masque de bativov pour être sûr. -
Guidage problématique : Asiair / Lunette ZWO 30f4 / ASI120 mini
LucaR a répondu à un(e) sujet de Denier dans Logiciels & informatique
Sources d'erreurs fréquentes: PHD2 mal configuré. Tu es sûr de ces settings ? >> Pixel scale = 12.89 arc-sec/px, Binning = 2, Focal length = 120 mm * Tentative de guidage sur un pixel mort. As tu fait un dark? PHD2 permet de le faire. Il a aussi une fonction pour cartographier les pixels morts. Calibration tentée trop loin de l'équateur celeste. Par exemple moi ces derniers jours calibrais en visant vers Véga, puis je revenais sur ma cible plus au nord pour les poses. Flexions entre le système de guidage et la monture. Es-tu sûr que tout est bien très rigide, les attaches entre les appareil, etc...? Etoiles trop floues. As tu fait une mise au point bien nette sur ton système de guidage? Temps de pose trop long (ya rien qui bouge donc pas de guidage) ou trop court (tu guide sur la turbu). Je vois que tu as 2s, ça me semble assez classique mais essaie peut-être de faire varier ça? Après faut voir quelles sont les méthodes que tu as configuré et leurs paramètres... Il y a un assistant de guidage dans PHD2 qui aide là dessus, mais je crois qu'il ne fonctionne qu'une fois la calibration effectuée donc ça va pas forcément t'aider Tu peux ptet faire des captures d''écran de la fenêtre PHD2 pendant tes tentatives, ainsi que des captures d'écran des différentes fenêtres de paramètres - ça aidera peut-être à trouver le coupable. -
Petit soleil du jour (09/06/2024) - Halpha au Quark. (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
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Bin du coup non, pas d'aurore et les indices ne donnent rien.
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Ha oui j'oubliais, la séance R à été entrecoupé... d'Aurores boréales, c'était la fameuse nuit Ca n'a pas trop gêné au final, ça ressemble juste à des brutes prises avec la lune (fond de ciel plus clair quoi) mais j'ai quand même trouvé 2h20 d'exploitable dans la série. Evidemment avec des poses de 3 minutes je ne vois pas de bandes lumineuses ça se fond dans une luminosité ambiante.