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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 19/02/2022 dans toutes les zones

  1. Oui je sais pas hyper original en cette saison, mais faut bien la faire une fois dans sa vie d'Astram celle-là C'est sans doute la plus célèbre des nébuleuses, star parmi les étoiles: la Tête de Cheval et sa compagne la nébuleuse de la Flamme ! Située à 1500 années-lumière de nous, c'est une région de l'immense structure très agitée nommée la Boucle de Barnad, comprenant également la nébuleuse d'Orion, où naissent des milliers d'étoiles dans des volutes de gaz interstellaires - une véritable maternité spatiale ! Les formes sombres - dont la fameuse tête de cheval - sont des nuages obscurs qui se détachent devant des volutes luisantes et multicolores, ionisées pas les étoiles en formation mais aussi par Sigma Orionis, l'étoiles brillante du haut de l'image. C'est caché au creux de ces nuages sombres que naissent les étoiles, lorsque le gaz, sous l'effet conjugué du rayonnement d'autres étoiles (les "vents stellaires") et de courants gravitationnels, s'effondre sur lui-même et se contracte sous une pression inimaginable, au point d'allumer des réactions nucléaires - le brasier stellaire, le même qui se déroule depuis des milliards d'années au cœur de notre propre soleil. Les bébés étoiles sont cachés à nos yeux en lumière visible mais se dévoilent dès qu'on regarde dans l'infrarouge, comme l'a fait Hubble et le fera bientôt le James Webb. Il ne faut se fier à nos reflexes paréidoliques: ce fougueux cheval de feu, de l'encolure au sommet du crâne, fait 3,5 années lumières de hauteur - on pourrait y empiler 3 milliards de fois la Terre... La très grosse étoile entre les deux nébuleuses - en réalité loin devant, à mi-chemin entre nous et les nébuleuses - est Alnitak, la première des trois étoiles formant la ceinture d'Orion dans la constellation du même nom. Mais ne cherchez pas un Canasson avec des jumelles ou même un petit télescope : il ne se révèle qu'en photographie à pose très longue (plus de 8h, ici). Il fut d’ailleurs découvert sur une plaque photographique en 1888 par l'astronome américaine Williamina Fleming. EXIFs (données techniques): - 162x180s = 8h06 d'intégration au filtre duobande + 20x60s=20min sans filtre pour la couleur des étoiles - Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 - Filtre STC duo-narrowband H+O version EOS-Clip, - APO triplet 102 f/5 avec réducteur - Monture AZEQ6 - Guidage chercheur + Zwo ASI178mc - Dates de prise de vue: deux nuits les 5 et 24 janvier 2022 - Ciel Bortle 4 dans le Vexin, sans lune la première nuit, un peu la deuxième - Température moyenne 0°C - Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop
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  2. Bonjour, comme annoncé, la team « DDS_Observatory » change de nom et se voit renforcée par Alain Tamas. Nous allons publier des images datant de l’an dernier mais non traitées et nos nouvelles images, et nous commençons par une image de 2021. NGC 6946 – la galaxie des feux d’artifice La galaxie NGC 6946 est tout simplement spectaculaire. Au cours du siècle dernier seulement, NGC 6946 a connu 10 supernovae observées, ce qui lui a valu son surnom de galaxie Fireworks. En comparaison, notre Voie lactée n’enregistre en moyenne qu’un à deux événements de supernova par siècle. Nous sommes en mesure de nous émerveiller devant NGC 6946 car il s’agit d’une galaxie de face, ce qui signifie que nous voyons la galaxie « face » à nous, plutôt que de la voir de côté (connue sous le nom de bord). La galaxie Fireworks est en outre classée comme une galaxie spirale intermédiaire et comme une galaxie à sursaut d’étoiles. Le premier signifie que la structure de NGC 6946 se trouve entre une spirale complète et une galaxie spirale barrée, avec seulement une légère barre en son centre, et le second signifie qu’il a un taux exceptionnellement élevé de formation d’étoiles. NGC 6946 est enflammée par des feux d’artifice galactiques colorés alimentés par la naissance et la mort de multitudes d’étoiles brillantes et massives. Les géantes stellaires massives ont mis fin à leur vie dans des explosions de supernovae tout au long de NGC 6946 de manière rapide depuis des dizaines de millions d’années. On suppose que si seulement un million d’années de l’histoire de cette galaxie étaient compressées dans un film time-lapse de quelques secondes, il y aurait des explosions de lumière presque constantes à mesure que de nouvelles étoiles éclatent en vue, tandis que les anciennes expirent dans des explosions spectaculaires. Au cours du siècle dernier, huit supernovae ont explosé dans les bras de cette métropole stellaire, faisant de NGC 6946 la galaxie connue la plus prolifique pour les supernovae au cours des 100 dernières années. Pourtant, c’est l’omniprésence de la naissance d’étoiles dans NGC 6946 et non ses supernovae qui confèrent à cette galaxie son apparence flamboyante et colorée. Pour des raisons qui ne sont pas complètement comprises, elle connaît un taux de formation d’étoiles beaucoup plus élevé que toutes les grandes galaxies de notre voisinage. La production prodigieuse des pépinières stellaires dans ce voisin galactique conduit finalement à un nombre accéléré d’explosions de supernova. Les régions de naissance d’étoiles existent dans la plupart des galaxies, en particulier dans les spirales, et sont évidentes sous forme de nuages de gaz à prédominance hydrogène appelés régions HII. Ces zones fusionnent sur des millions d’années pour former des étoiles. Les étoiles jeunes, chaudes et massives formées dans ces régions émettent de grandes quantités de rayonnement ultraviolet, qui dépouillent les électrons des atomes d’hydrogène dans lesquels ils sont intégrés. Lorsque ces atomes d’hydrogène ionisés se réassoient aux électrons, ils rayonnent dans une couleur rouge foncé (à une longueur d’onde de 656,3 nanomètres) lorsque les électrons reviennent à des niveaux d’énergie inférieurs. NGC 6946 se trouve à 25,2 millions d’années-lumière à la frontière entre les constellations de Céphée et du Cygne, et a été découverte par Sir William Herschel (1738-1822) le 9 septembre 1798. Les astronomes estiment que cette galaxie contient environ deux fois moins d’étoiles que la Voie lactée et qu’elle est également utilisée comme laboratoire pour étudier et caractériser l’évolution des étoiles massives et les propriétés du gaz interstellaire. NGC 6939 En bas à gauche de l’image, beaucoup plus proche de nous, l’amas ouvert NGC 6939 offre un contraste intéressant, avec des étoiles aux couleurs bien prononcées. On note une forte concentration de géantes rouges au sein de cet amas, dont plus d’une dizaine sont des étoiles variables. Entre ces deux objets se situe un élément plus diffus, appelé « IFN » (« Integrated Flux Nebulae »), que l’on pourrait confondre avec de faibles nébulosités au sein de notre galaxie sur cette image. Il s’agit en réalité de nuages de gaz et de poussière dans le milieu interstellaire, ou en périphérie de la galaxie, et qui sont visibles du fait du rayonnement de l’ensemble des étoiles alentours (à l’inverse des classiques nébuleuses par émission ou absorption qui sont fortement liées à une étoile ou un amas d’étoiles en particulier). Ces nuages sont très ténus et peuvent s’étendre sur des dimensions gigantesques, aux alentours de la Voie Lactée. On peut parler, de façon imagée, de « cirrus galactiques ». Si l’IFN apparait en lumière visible, il ne révèle cependant sa véritable importante qu’en infrarouge. Full& details astrobin : https://astrob.in/56cn8f/0/
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