Aller au contenu
Forum Avex

Première lumière du Skyvision 400 mm compact


Messages recommandés

x1x7ch.jpg


SKYVISION COMPACT, commandé par l'intermédiaire de la Clef des étoiles.



Ce télescope est un rêve caressé depuis longtemps.


Je souhaitais un dobson de belle facture pour revenir à l'observation visuelle après avoir passé des années à chercher et suivre des supernovae à l'aide d'une hissis 22 installée sur un très correct meade 254 ( F/D = 6) doté de sa table équatoriale.


J'ai parcouru nombre de forums d'astronomie, lu des dizaines de témoignages pour finalement tomber presque "amoureux " des Skyvision.


Je souhaitais un 460 mm dans la mesure où grâce à l'équatodobson acheté à Denis Moret, je pensais que je ne sentirais pas la différence en passant d'un 350 mm ( F/D = 5) à un 400 mm.


Une longue discussion avec Serge Vauclair m'a convaincu et je me suis résolu à m'équiper du 400 (F/D =4) compact, le 350 ayant fait le bonheur d'un jeune astram alsacien.


Il a fallu presque cinq mois à l'entreprise pour me donner pleine satisfaction.

Skyvision taille maintenant ses propres miroirs et je dois dire que je ne suis pas perdant après avoir connu le résultat des efforts de F. Grière.


Une balade jusqu'à Lamothe-Montravel voici déjà quinze jours et le solarium s'est retrouvé presque envahi par mon " nouveau jouet" :)


Disons-le en passant, l'accueil fut plus que sympathique, T. Ruiz m'ayant même recollimaté gracieusement mon collimateur, ce qui ne m'a pas empêché de repartir avec un collimateur " fait maison".


Le Dobson monté et remonté cinq fois pour éviter les bêtises la nuit, j'ai peu de temps après, voulu profiter d'un ciel très convenable. Je suis installé non loin de Carcassonne.


La manipulation la plus délicate a consisté à bien placer le fagot de barres supportant la cage du secondaire mais la patience et la délicatesse viennent à bout de tout.


La collimation vérifiée, j'ai attendu trois bonnes heures pour que la température des optiques s'équilibre.

Un mot pour le Quickfinder, que je connaissais pas et qui est d'une précision plus que satisfaisante.

Je n'ai d'ailleurs eu qu'à le poser, qu'à l'allumer, qu'à centrer la planète : Jupiter brillait, mais encore très floue bien sûr, presque au centre du miroir.

C'est la première lumière...

Je choisis le Panoptic, 24 mm.

Toute cette information, encore imprécise, mais concentrée...

J'hésite encore, cherche doucement la bonne mise au point.

Et soudain, c'est une profusion de détails, même si l'image reste petite.

Je ne répèterai pas les mots qui m'ont échappé alors... ^^


Le Feather-touch est doux, précis, facile à utiliser.

Je retrouve un peu ces sensations qui m'avaient rassuré sur la qualité de mes optiques lorsque j'avais utilisé pour la première fois le newton Arcane 205.


Images pures, clairement définies.

On devine les nuances saumonées, les bandes bien sûr; on savoure le disque apparemment parfait de la planète qui semble dire : " Allez, ne sois pas timoré : grossis !"


Mais c'est déjà très beau.


Jamais je n'ai vu toute la lumière, toute l'information donnée par cette planète, concentrée, rassemblée, presque densifiée au centre du champ.


Place au Nagler : le 13 mm.

Le paracorr n'est pas installé.

J'effectue la mise au point, me régale devant ces jolis satellites qui flottent toujours mais bien mieux définis maintenant. Les couleurs me rappellent les billes de mon enfance.

Je sors la planète du champ, la fais revenir doucement.

Les mouvements sont encore un peu difficiles car tout est neuf cependant il ne m'est pas nécessaire de forcer. Je fais revenir la planète. Pas de diffusion. Elle apparaît d'un coup, presque parfaite déjà.

Si je la conduis là où elle doit être, alors, c'est immédiatement un festival, une profusion de détails et je dois aller charger Cartes du ciel pour mieux voir la planète dans toute sa riche diversité et me dire que non, je ne rêve pas.

C'est pur, taillé comme dans un poli de gemme, longtemps doucie par un vrai diamantaire...

" C'est à tomber, " dirait-on aujourd'hui.

Les satellites sont de vraies billes et je vois Io filer, filer... se coller au bord du disque.

J'ai de la chance, la turbulence est faible.

Je reste médusé tant c'est beau à la vouloir effleurer.

On en mangerait...

Je vais continuer avec le Nagler 5mm. Il me faut simplement conduire la planète au bord du champ pour la voir défiler lentement avec sa ribambelle de petits mondes.


Mon rêve de gamin s'est concrétisé enfin, après des années de patience.

Mais la petite Perl de 50 mm est toujours dans sa boite et je pense à cette soirée où je l'ai sortie de son sac en plastique pour la poser sur le pied de table.


La prochaine fois, je me régalerai de galaxies -mon péché mignon -.

Pour me faciliter la tâche, j'ai enregistré les coordonnées des objets sélectionnés grâce à Cartes du Ciel sur un dictaphone.

Je n'aurai plus qu'à utiliser le Skycommander et à me laisser emporter, sans lunettes ni lampe rouge.

Un délice.











.




[/i]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Avexiens

Bravo, un beau récit. Content de voir ton bonheur !

Je comprends d'autant mieux que j'ai de très bons souvenirs d'observation dans le 400 Skyvison de Sébastien Vauclair, il y a quelques années, aux RAP. ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Conditions générales