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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/09/2022 dans toutes les zones
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Bonjour à tous ! Après 10 ans avec mon Mak 127 (et mon échec cuisant avec les escrocs de"Litescope") j'ai l'intention à concevoir un Dobson maison. J'en suis à la phase de conception, et comme je n'ai jamais eu de dobson...j'ai quelques questions basiques en stock La première est la forme du miroir primaire : est ce que sur les miroirs paraboliques le fond est "plat" (cf. images ci-dessous). J'ai beau chercher sur les sites des fabricants, je ne trouve pas les cotes.1 point
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Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec renforcement des détails - au détriment d'un peu de bruit, question d'équilibre + crop des artefacts d'alignement: Précédente version: https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 41 point
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je précise USB car chez avex on les drivers de Geoges qui lui ne fonctionne qu'en WIFI voici le lien vers le drivers. je n'ai pas encore essayé, mais je pense le faire bientôt https://1drv.ms/u/s!Aj9wscZtY65ooybhc4lR2JkKEAdh?e=ImqQNH si il est aussi performant que les drivers canon, cela va remettre en cause mon projet d'achat d'une 2600 : on effet sur mon newton, je comptait faire de la galaxie et ce truc va -peut-être- me permettre d'éviter un achat couteux1 point
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Chaine d'acquisition modeste redcat 51 + zwo 183.... sur une ap 1200 sous coupole http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/biggrin.png image acquise à l'observatoire commun CPAFO situé dans l'Oise chez le poto @CCDOBS Fifi s'et chargé du programme d'acquisition et prétraitement, perso je me suis contenté du traitement. Très difficile exercice tant les contrastes colorimétriques sont important entre les deux "entités" qui compose ce cadre. obtenir un bon équilibre sur l'un détruit immanquablement le délicat équilibre de l'autre et je n'ai pas pu me résoudre à faire un truc différencié. trêve de blabla, voici la bête full info et détail sur astropoubelle Alors pourquoi aie je titré ainsi ? : c'est putaclic bien sur, mais aussi il y a bcp d'OIII et de Ha dans le secteur.... et ça fait quoi quand on les mélange ? un truc qui tue 100% de gens qui on eu le malheur d'en ingérer : H²O Bien sur si vous aimez lâchez un petit J'AIME sur Astrobin, rien si vous kiffez pas. commentaire bienvenu j'aimerai bcp pouvoir faire IOTD de la bin un jour. je suis pas sur que cette image à les qualité requises mais j'aimerais bien. apres mes deux APOD ce serai une consécration :))))))1 point
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Merci. Je n'en fais pas car la caméra à un problème de fuite de lumière. Donc pour les darks ça passe mais pour les flats il faudrait que je bricole un sac étanche à la lumière. Ca c'est l'avantage du jardin, on met en route et on va faire autre chose. Reste ce foutu problème de retournement. Là le setup est bien réglé mais en plein soleil donc pas vraiment envie de faire des tests.1 point
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Tu trouvera une vraie bible du solaire ici, une référence francophone : http://www.astrosurf.com/jiaifer/ Il y a beaucoup de technos différentes selon ce qu'on veut observer, et selon son budget... C'est l'ennui du solaire, c'est souvent très cher. Il y a toutefois quelques technos qui restent à prix abordable Concernant les filtres : La feuille Astrosolaar est de loin le moins cher. Ca permet d'observer et photographier la photoshpère: tu verras les tâches très distinctement, ainsi que la granulations ou cellules de convection qui donnent un aspect "peau d'orange" au soleil. En revanche tu ne verras pas la chromosphère (protubérances/filaments, spicules, plages faculaires...) qui est noyée dans la lumière blanche. C'est une simple feuille disponibles en deux épaisseurs: 5 pour l'observation et 3,5 pour la photos (attention: ne pas utiliser une 3,5 pour l'observation! En revanche la 5 peut aussi être utilisée en photo). On peut acheter ou bricoler un support pour fixer la feuille devant l'instrument. Attention en cas de bricolage: veiller à ce qu'il n'y ai pas le MOINDRE risque que le montage tombe ou que la feuille s'envole pendant l'observation !! Pas besoin d'autres filtres on peut déjà observer/photographier comme ça, mais on peut quand même en ajouter: notamment des filtres calcium ou peuvent donner de bons résultats. Si on veut viser la chromosphère, c'est une autre paire de manche... Il faut filtrer à mort pour n'avoir qu'une toute petite raie Halpha!! Bien plus fine que ce qu'on utilise pour le ciel profond. Et donc, bien plus cher le plus souvent... Il y a toutefois depuis peu une nouvelle techno pour la chromosphère qui reste très abordable (à imprimer 3D soi-même, ou faire imprimer par un copain ou une boite d'impression 3D): le Sol'ex ( http://www.astrosurf.com/solex/ ), qui est en fait un spectrographe. On va "scanner" le soleil avec une fente spectro très fine qui va décomposer la lumière ce qui permet de récupérer pour chaque ligne scannée juste la raie Halpha, et un logiciel reconstitue l'image derrière. Je ne sait pas s'il est adapté aux réflecteur, j'ai plutôt vu des gens l'utiliser avec des lunettes, mais à vérifier. On aussi une solution à coût intermédiaire, le DayStar Quark, celle que j'utilise moi. C'est quand même dans les 1000 euros d'occasion, paie ton "intermédiaire"... A utiliser avec une lunette, à ma connaissance ce n'est pas adapté à un réflecteur. Ca se place entre la lunette et l'oculaire ou la caméra. Selon les versions il faut un certain f/d devant pour que ce soit utilisable, donc en fonction de l'instrument et en jouant avec barlow (télécentrique) et/ou bague allonge. A plus de 80mm de diamètre de l'instrument il faut ajouter un filtre uv/ir-cut dans le train optique. Et à plus de 120mm il faut aussi un filtre devant je crois bien. En "intermédiaire" on a aussi la petite lunette solaire Coronado PST pour l'observation dans les 800 / 900 euros d'occasion - beaucoup moins pratique pour la photo en revanche. Après on a des solutions plus classique de chez Coronado et Lunt, mais pour le coup très très chères : les "double stack", etc... Ou les lunettes dédiées solaires déjà configurées. Mais là on parle de plusieurs milliers d'euros ça devient chaud... Concernant la caméra : Ca peut marcher à l'APN mais ce n'est vraiment pas l'idéal. Le solaire, une fois filtré, ce sont à peu prêt les mêmes contraintes que le planétaire ou le lunaire. Plus encore pour ce qui est de la turbulence de l'air vu la chaleur. Il faut donc des prises très courtes - une dizaine de millisecondes pour le soleil - et il en faut des centaines voir des milliers pour pouvoir en stacker suffisamment au final, sur une durée assez courte car le soleil n'est pas statique. Donc, il faut faire une vidéo avec des images RAW (sur .SER). Dès lors une caméra astro sera bien plus adaptée qu'un APN qui ne sait pas faire ça... Par contre pas besoin d'une foudre de guerre: une simple caméra planétaire non refroidie suffit largement. De préférence monochrome surtout si tu fais du Halpha où tu ne visera que le rouge, donc tu auras 3 pixels sur 4 inutilisés s'il y a une matrice de bayer! Pour l'acquisition: logiciels sharpcap ou firecapture. Il faut impérativement un SSD sur l'ordi, et de l'USB3. Suivi, mise au point et réglages prise de vue : Le plus compliqué en solaire c'est la mise au point... La turbu étant très forte, ça n'arrête pas de varier entre flou et net. Il faut trouver le point où c'est net le plus souvent. Et c'est pas simple du tout quand on doit regarder ça sur un écran de portable en plein jour, ébloui par le soleil! Il faut arriver à faire le noir autour de soi et de l'écran (genre s'entourer d'une couverture...). Moi j'ai fait un montage me permettant de contrôler le PC portable à distance via wifi depuis mon salon où je peux faire le noir, ça aide beaucoup - mais il faut avoir un focuser motorisé pour ça. Selon les techno de filtre et son instrument les réglages de prises de vue (gain, etc...) seront différents, mais en terme de temps de pose en général on se place entre 5 et 10ms pour le soleil. Avec ma triplet 102, mon Daystar et ma 178mc (ouais j'ai un couleur, pas terrible ça faudra que je change...) je suis à gain 0 pour la surface et gain 250 pour les protus. Mais je viens de voir un tuto qui explique qu'on peut en fait avoir les deux en même temps en se mettant à un gain intermédiaire faudra que je test... Il faut régler sa monture sur suivi solaire si elle est motorisée. Dans l'idéal, avoir fait la mise en station la veille pendant la nuit quand c'est possible (moi je fais mes sessions solaires le lendemain d'une session CP sans bouger la monture entre deux) - sinon pointer au nord comme on peut mais il faudra recentrer souvent le soleil pendant les prises. Pour faire un flat, enfin (important car les tâches du capteur sont particulièrement visibles en solaire) : viser le centre du soleil et défocaliser un max, et prendre une petite vidéo avec un réglage proche de celui utilisé pour la surface. Traitement : Ya plein de tuto ensuite pour les traitement. Ce sont en gros les mêmes principes que le planétaire: PIPP éventuellement pour trier/centrer les bonnes prises, Autostakkert pour l'empilement, Astrosurface pour la déconvolution (si tu as une PSF pour le planétaire n'hésite pas à l'utiliser en solaire ça donne un excellent résultat!) et les ondelettes, et photoshop ou the gimp pour les finalisations et la colorisation. Aussi récemment j'ai trouvé l'outils "IMPPG" qui permet de manipuler l'histogramme très finement afin de faire un effet négatif assez saisissant en solaire Halpha. Exemple :1 point
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