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Bonjour les avexiens, Une avant première comme à l'usage de ce très bel objet pour vos commentaires avant publication. Cela fait plus de 4 années que je m'énerve sur cette cible que j'ai trouvé plus difficile que prévu. Les nuages d'altitudes et l'humidité sur les couches couleurs ont laissé des choses indélébiles, mais cela reste ma meilleure prise Je vous en parle parce que la cible est actuellement en train de monter dans le ciel, si vous souhaitez vous y égarer Frame count: L:98; R 68; G 81; B 79 - 600 secondes (un peu plus de 54 heures de poses) Je vous laisse compter les occurences d'objets de herbig-haro impressionnante dans ce champ. -- A bientôt, HoxCa6 points
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Surprise surprise... ...dans une brume humide donnant un doux écrin de coton à la Lune, Jupiter, pourtant voilée, se dévoile ?!! Tentative de quelques vidéos, dans cette atmosphère particulière, ou par moment, la transparence fut suffisante pour dévoiler plus de détails sur Jupiter Voici donc une nouvelle rotation, partielle : Tech: Toujours au C11XLT sur AZEQ6, BarlowX2, Cam couleur ASO485MC et ADC De ~1H à 5H30 du matin, 1,5To de data capturée et traitée, 35films utilisables retenus, 3 dérotations, 3 planisphères fusionnés en 1 seul => La rotation représente ~la vue entre 1H15 et 4H15 ~ La6 points
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Bonjour les Camarades Je me suis mis aussi à faire l'IRIS. Image faite avec: RASA 11 - iOptron CEM70 ASI 6200mm pro La Full: https://www.astrobin.com/1dgtap/ 22 et 24 Aout Images unitaires: Baader R: 80×60″(1h 20′) (gain: 0.00) -5°C bin 1×1 Baader G: 80×60″(1h 20′) (gain: 0.00) -5°C bin 1×1 Baader B: 80×60″(1h 20′) (gain: 0.00) -5°C bin 1×1 Baader L: 200×60″(3h 20′) (gain: 0.00) -5°C bin 1×1 Intégration: 7h 20′6 points
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Troisième et dernière photo prise lors de l'exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps qu'on a eu en mars 2022. Les deux premières sont ici et là. Alors que la deuxième photo (la Méduse) montrait les restes d'une très grosse étoile après son explosion en supernova, avec la nébuleuse dite du Croissant (la zone très brillante en bas de l'image) située à environs 5000 années lumières de nous, on remonte un peu le processus pour montrer ce qui se passe avant l'explosion. En effet nous avons ici à faire à une très grosse étoile, au moins 15 à 20 fois plus massive que notre soleil, qui arrive en fin de vie. Elle est d'ailleurs bien visible en plein milieu du Croissant. Après presque 5 millions d'années (ce qui est très court pour une étoile) à brûler de l'hydrogène, son carburant principal, dans des réaction de fusion nucléaire (transformation de l'hydrogène en éléments plus lourd, comme l'hélium), elle est presque à sec ! L'énergie de ses réactions commence à vaciller, or c'est cette puissance qui repousse la matière ayant tendance à tomber vers le centre du fait de la gravité, maintenant ainsi l'étoile en équilibre. Comme elle vient à faiblir, l'équilibre se rompt et l'étoile commence à se contracter, créant une pression plus grande en son cœur... ce qui lui permet d'enclencher de nouvelles réactions de fusion, avec des éléments plus lourd (comme l'hélium) pour former des éléments encore plus lourd (comme le Carbonne ou l'Oxygène). L'énergie s'accroit à nouveau brusquement et un nouvel équilibre se forme. Les couches les plus externes, qui commençaient à tomber vers le centre, sont brutalement renvoyée vers l'extérieur et projetées à grande vitesse dans l'espace environnant! Le rayonnement intense de l'étoile, qui les rattrape vite, va les chauffer, ioniser et leur mettre littéralement la pression, ce qui les fait briller très fortement. C'est cette matière expulsée et lumineuse qu'on voit sur la photo tout autour de l'étoile et qu'on nomme une "bulle de Wolf–Rayet" (du nom de deux personnes ayant découvert ce phénomène). Ce processus va recommencer dès que l'étoile aura brûlé son hélium, pour passer aux éléments encore plus lourd. Pendant encore plusieurs centaines de milliers d'années, peut-être jusqu'à un millions d'années, l'étoile va ainsi expulser ses couches externes par vagues successives. Jusqu'à arriver à l'élément fer, qui est impossible à fusionner de façon naturelle. Rendue cette fois définitivement incapable à maintenir son équilibre, l'étoile va finalement s'effondrer et exploser en supernova, un phénomène tellement violent que les couches auparavant expulsées vont être littéralement pulvérisées. Ainsi cette belle nébuleuse du Croissant est promise à un destin tragique! Les volutes rouges tout autour font partie du complexe de nébuleuses autour de l'étoile Sadr dans la constellation du Cygne. Elles sont indépendant du Croissant, probablement situées plus proches de nous. Enfin, il y a un petite élément bien particulier sur cette, un petit disque visible tout en bas au premier tiers de l'image en partant de la gauche. Il s'agit d'une nébuleuse planétaire, un phénomène un peu semblable à une bulle de Wolf-Rayet mais à une toute autre échelle: il s'agit de couches externes d'une étoile beaucoup plus modeste, comme notre soleil, expulsées à la fin de sa vie (et ça n'a rien à voir avec une planète, contrairement à ce que laisse penser son nom donné à une époque où on ne savait pas ce que c'était et où on pensait que ça pouvait être des planètes...). Cette nébuleuse, découverte par un astrophotographe amateur en 2008, est un vrai défi particulièrement difficile à avoir car extrêmement faible : il faut poser très longtemps. Ici, il y a pas loin de 17h de poses cumulées ! Je ne suis pas mécontent de cette image, une de mes plus réussie, du moins à mes yeux, depuis que je fais de l'astrophotographie ! Ce n'est pas une cible habituelle en mars, plutôt une cible d'été, mais je ne suis pas très équipé pour les galaxie du printemps et elle commence à se lever en milieu de nuit. Je l'ai donc pointée 9 nuits de suite vers 2h du matin, après avoir pointé le Singe et la Méduse. EXIFS (données techniques) : 334x180s =16h30 de poses + 20x60s sans filtre pour les couleurs d'étoiles, en 9 sessions 19-27 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur les premières sessions, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.6 points
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Coucou à tous ! Voici ma version de M33, en 11" Celestron aussi, mais en version C11 edge HD, à pleine focale 2800mm F10... Désolé pour le retard sur le Chalenge, je viens juste de finir de l'imager : Voici ma toute première mosaïque de 4 tuiles En "plein cadre" 3/2, version 2160 (pour affichage 4k) à voir en grand pour les amateurs de balade dans les nébuleuses Ha et OIII, et les compteurs de petites galaxies dans le fond de ciel Elle a bien failli avoir ma peau et celle de mon "meilleur" ordi... ...entre les calculs de mosaïque pour elle et les 550images pour mon image & anim de Comète, ses 16Go de RAM et ses 500Go de SSD m'ont parut bien petits d'un coup Premier jet de traitement, tout "chaud" (comme CPU, carte graphique et les disques...) - Issu d'acquisitions en Bin2, pour une image finale de 8392*5594pix - Sur Setup RemoTeam (6200MM sur C11HD sur GM1000, en Sud Espagne) 69H de poses au total, en 914 images Spectre : L,R,V,B,Ha et OIII , Couleurs RVB spectro-photométriques (SPCC sous Pix), boostées avec ajout/renfort pour les nébuleuses via les données Ha et OIII.5 points
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Bonjour les Camarades! Vu que c'est le début de la saison des galaxies, je vous propose les M81 et M82 avec les IFN. RASA 11 v2 avec la ASI6200mm pro -10°C Ioptron CEM70EC Baader Blue (B-CCD) 50 mm: 60×60″(1h) Baader Green (G-CCD) 50 mm: 60×60″(1h) Baader Red (R-CCD) 50 mm: 60×60″(1h) Baader H-alpha 3.5nm 50x50 mm: 80×60″(1h 20′) Baader UV/IR Cut / Luminance 36 mm: 140×60″(2h 20′) Full: https://www.astrobin.com/zpf8hl/5 points
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Bonsoir, Je tente de traiter mes premières images faites pendant mes vacances d'été en août, près de Carnac, avec ma SW Esprit 120ED et avec ma ASI2600mc, que j'aimerais partager avec vous. Je pense qu'il y a pas mal de choses à améliorer, tant sur la prise de vue (tracking, map...) , que sur le traitement sous PixInsight, où j'ai fait un traitement plutôt basique je pense (il y a tellement de process...). Il y a sans doute beaucoup de choses à redire ! Pour la prise de vue (avec NINA) : Caméra refroidie à -10 Lights: 25x600s Bias : x100 Dark : 31x600s (je pourrais vous expliquer pourquoi il n'y en a que 31 et pas 100, mais ce serait chercher des excuses ) Flat: x100 N'hésitez pas à me partager vos avis Frédéric5 points
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Joyeuses fêtes les Avexeins ! Petit post rapide, Traitements Pix du jour: Mes 38H de datas accumulés durant plusieurs mois sur la belle Nébuleuse de l'Hélice HOO, en insistant sur le Ha, pour sortir les extensions devinées sur une précédente image de 2021... Etoilée: Starless (A part la centrale, mère de la nébuleuse - faut pas déconner ) Setup : Notre CP classique du moment C11HD à sa focale native 2800mm F10 - Cam Mono FF 6200MM - en Remote sud Espagne. Même si j'adore cette nébuleuse et suis trooop content de pouvoir déjà rendre ces - et ses - détails, je ne suis pas encore satisfait du résultat, je pense qu'en bossant mieux le traitement, il y a plus à sortir de ses - et ces - datas. J'ai tenté ce compromis: - sortir la partie supérieure des extensions, avec quelques détails, en cherchant à contenir le bruit dans les basses lumières - garder une dynamique malgré l’énorme delta en le cœur et les extensions - sorte de HDR mano - - sortir les plus fins détails possibles dans les globules du centre, sans que cela ne pénalise les "rayons"... - mettre en valeur les "rayons", sans trop bruiter leur fond ni le pourtour Z'en penseX quoi ?5 points
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Bonsoir les Camarades Je viens de finaliser ce projet, sous un ciel correct (Bortle 4). Donc voici le premier résultat de cette belle nébuleuse, avec la FSQ106+QE0.73 et ASI6200mm pro, sur la petite iOptron GEM28. Baader Blue (B-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader Green (G-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader Red (R-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader H-alpha 3.5nm 50x50 mm: 120×180″(6h) Baader O-III 4.5nm: 120×180″(6h) en Full:https://www.astrobin.com/b62hjl/5 points
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Salut, Je vous propose ma dernière version de la nébuleuse de l'Âme. Je pense être arrivé à quelque chose t'intéressant après de multiples essais. C'est la 8ème version ! Setup: A7s + Canon FD 400mm f2.8 + Extender x1.4 + filtre Optolong L-Extreme le tout sur une monture Orion SkyView Pro GoTo 500 x 120s Fait sur mon balcon à Cergy. Astrobin5 points
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on a mis la dose 70x600 en ha 68*600 en OIII et il y a presque rien5 points
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Première tentative de 48H de poses cumulées, Me suis bien amusé avec, tant en capture qu'en traitement 372 images en 30 sessions entre Avril et Aout et un de mes premiers traitements CP cette saison, en découvrant plein de choses sur pix Setup; - Asi6200MM derrière mon C11 edgeHD, posé sur ma p'tite chouchoutte courageuse de GM1000HPS 10Micron - le tout autoguidé par une 290MM mini sur l'OAG M68 de zwo vissé sur le corps de la RAF, elle même vissée sur le corps de la cam - à travers les filtres LRVB et SHO 6nm Astronomik - Piloté à -longue- distance par mon Eagle, actionnant notamment un focusser Esatto - Depuis mon obs en Remote en Estremadure au sud de l'Espagne (nouveauté 2022) Coté réglages: - Optique à sa pleine focale de 2800mm@F10 - Cam en Bin2 pour toutes les couches - images R,V,B poses de 60s pour les étoiles - images Ha et OIII de 600s pour la nébuleuse5 points
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Voici une nouvelle image de la super nuit du 1er au 2 octobre dernier. 19 films de 45 s chacun à environ 100 im/s avec le C11 Edge + barlow 2x + ADC + ZWO 290 MC, entre 23h45 et 0h00 TU. Traitement Autostakkert + Astrosurface + Winjupos + Photoshop.5 points
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Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec renforcement des détails - au détriment d'un peu de bruit, question d'équilibre + crop des artefacts d'alignement: Précédente version: https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 45 points
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Jupiter, suite En cumulant les images réalisées les nuits du 24-25 et 27-28, bien que celles du 27-28 soient moins bonnes, j'ai à quelque-chose près de quoi réaliser une rotation complète => Voici donc ma première tentative du genre Vous en pensez quoi ? PS: C'est un gros Gif animé (pas sur que cela ce lise correctement de partout)5 points
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Bonjour à tous, Petites images de Jupiter, De la nuit du 23-24Aout, depuis mon obs perso dans le Vexin Issues de mon vieux C11 XLT, re-collimaté pour l’occasion (J'ajoute la PSF) Train optique : Crayford Moonlite, Click-lock baader 2" vers 1.25" Barlow x2 Televue ADC PierroAstro MkIII Adaptateur pour rotation de la cam (35mm) Cam ASI485MC, ici en Bin 2 => Échantillonnage de 0.13"/pix (un peu sous-échantillonné à mon gout) C'est ma meilleure image de juju à date, je pense Vous en pensez quoi ?5 points
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Bonjour, ça faisiat longtemps que je ne publiais plus sur le forum mais pour ce duo de l'hiver je vais ouvrir une discussion car il va y avoir plusieurs images de suite. tout d'abord les conditions générales sont toujours celles de mon jardin : forte pollution lumineuse avec une amélioration après 1h30 du matin (extinction du Parisis). Utilisation du matériel classique : monture Avon, imageur FSQ106 et camera SONY A7S baader inside. Pour ces images j'ai ajouté le filtre Optolong L-Ultimate bibande 3nm (HA / OIII). J'ai gardé sur 3 nuits 55 images de 180s faites le 7/8/13 février. Cela peut paraitre peu mais je suis gêné par le toit de la maison et les arbres. Pour cette version j'ai un processing 1 qui est basé sur les 2 tuto de Luis sur SIRIL puis Photoshop (je recommande). et un processing 2 avec les options anti-bruit de la nouvelle version SIRIL puis un passage léger sur l'image finale sous Photoshop. Je vous laisse apprécier la différence Image 1 Image 2 Au plaisir de vous lire.4 points
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Bonjour à tous comme promis les nouvelles cartes de pollution lumineuse de la France (et quelques bouts des pays limitrophe ici et la) sont disponibles la page qui les héberge et le texte explicatif : https://www.avex-asso.org/dossiers/wordpress/la-pollution-lumineuse-light-pollution/carte-de-pollution-lumineuse-2023-crise-energetique (merci de lire avant de poser vos questions) ces pages ne remplacent pas les précédentes version de 2021, mais viennent plutôt dans une sorte version alternative point important : ces cartes ne sont dispo que sur google earth. Bien que fonctionnel sur android sur certains terminaux d'entrée de gamme ou ancien ça risque de ramer un peu je verrais s'il est judicieux de faire une version light pour mobile attention pour le moment la version astrophoto n'est pas encore disponible, j'ai des pb de plantage systématique des que j'essaye de faire l'export "tournez" la page svp Quelques comparaisons "logique du pire" vs "logique de crise" le Triangle Noir du Pays d'Auge (Pointes : Lisieux, L'aigle et Argentant) version 2021 (logique du tout allumé) version 2023 'logique prédictive " économie d'énergie __________________________________ Morvan 2021 : logique du pire Morvan 2023 "économie d'énergie" ___________________ Plateau de Mille Vache - Cantal 2021 et Version 2023 merci de bien lire les explication sur la page pour bien comprendre les enjeux et les limitations de ces documents4 points
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La nébuleuse dite de la « Trompe d’éléphant » est une des plus grande et belle de notre ciel, avec cette structure délicate en pilier autour de laquelle dansent de petits fantômes, et cette (fausse) impression de point de fuite ou de trou dans l’espace-temps… Comme presque toutes les nébuleuses c’est une pouponnière d’étoiles, mais qui montre particulièrement bien les « spots » de création : en effet, les dizaines de petites tâchouilles noires qui se détachent sur le fond coloré sont les zones ou le nuage de gaz originel s’est effondré localement, devenant opaque et de plus en plus denses et chaudes, jusqu’à ce que leur cœur s’allume. Ce sont des cocons d’étoiles. Au centre de la structure en pilier on aperçoit une cavité sphérique enfermant quelques étoiles : ces bébés d’1 million d’année à peine ont tant braillé de vents stellaires qu’ils en ont soufflé les gaz qui les étouffaient ! Au fil des prochains millionnaires la cavité va s’agrandir, tout autour les gaz vont s’agiter, se comprimer puis s’effondrer à nouveau par endroit, créant de nouveaux cocons. Cette nébuleuse est si grande qu’elle ne rentre pas entière dans mon capteur ! Elle fait dans les 150 années lumières de diamètre. Ainsi le faire-part de la naissance d’une étoile n’arrive à l’autre bout que 15O ans plus tard… Quant à nous, nous ne l’apprenons encore que 3000 ans plus tard ! Dans l’univers il faut savoir s’armer de patience. J’ai pris cette image en même temps que la précédente de l’Aigle et des piliers de la création : en effet, cette dernière cible disparaissait chaque nuit sur les coup de 2h du matin derrière la maison de mon voisin : plutôt que de ranger le matériel je pointais alors l’éléphant comme deuxième cible, histoire d’aller jusqu’au bout de la nuit. Ce sont donc les mêmes EXIFS ! Soit : EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 44 points
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Un GEVEX est un WE d'astronomie organisé par des membre de l'AVEX et situé au gîte de La Gevrinière, dans l'Orne, sélectionné pour la qualité de l'accueil du maître des lieux et la beauté de son ciel ; GE pour Gevrinère, VEX pour AVEX. Comme toujours, cette sortie a eu lieu un WE proche de la nouvelle lune, pour garantir un ciel le plus sombre possible. Ce GEVEX, 6ème du nom, a commencé le vendredi soir pour se terminer le dimanche matin, ce qui a fait 2 nuits pour observer/protographier et une bonne journée pour autre chose, selon l'inspiration : traitements photo, découverte de logiciels, et ballade dans les environs. Nous étions 6 membres de l'AVEX à nous être coordonnés en amont sur les aspects logistiques et alimentaires afin de consacrer le maximum de temps à notre passion commune. Pour 4 d'entre nous (dont moi), c'était notre première expérience de week-end astro. Vendredi soir, une fois les 6 participants arrivés et les pizzas englouties, il a fallu se rendre à l'évidence : comme lors du GEVEX de septembre, le ciel ne sera pas clément durant tout le séjour. Heureusement, vers 22h, des trouées dans les nuages nous permettent de profiter des qualités de mon petit Dobson Flextube 130 x 650 : légèreté, portabilité, rapidité de mise en oeuvre, qui nous ont permis d'observer Jupiter et ses satellites avec une configuration très particulière : Io et Europe se confondaient presque l'un avec l'autre, montrant un presque "phému". C'est l'abréviation de "PHEnomène MUtuel", représentant l'occultation ou l'éclipse d'un satellite galiléen de Jupiter par un autre. Cela a lieu tous les 6 ans et Stellarium permet de vérifier ce phénomène en ciblant Jupiter le 21 octobre 2022 à 20h30. Nous ne pourrons pas faire plus cette nuit-là, les nuages s'invitant. A 1h du matin, nous sommes allés nous coucher. Samedi matin, Laurent devait trouver où charger sa voiture électrique. 3 d'entre nous l'ont accompagné à Camembert, distant de 7 km. Nous avons profité du délai de chargement pour visiter le musée du Camembert, accompagné d'une dégustation du fromage éponyme. Le déjeuner fut consacré à la traditionnelle raclette qui nous a tous mis en forme pour commencer les choses sérieuses : la moitié d'entre nous est allée travailler sur leurs setups respectifs et les 3 autres (dont moi), ont travaillé sur ordinateur. J'ai sollicité l'aide et les conseils de Fredo pour optimiser le traitement de ma photo de l'objet du mois, M33. "Denis, qu'est-ce que tu m'as fait, là !!" me lance Fredo après avoir agrandi les étoiles sur ma brute de régistration (BDR). Fredo me fait constater que mes étoiles ressemblent plus à des assiettes qu'à des têtes d'épingles. Tel un gamin qui s'est fait prendre avec le doigt dans le pot de Nutella, je réponds que j'ai fait ce que j'ai pu. Je révise avec Fredo le process de mise au point de mon objectif Canon 300mm F/4 sur mon Canon 6D. Il s'avère que je procède correctement mais manque de rigueur... parce que je n'ai pas les bons outils pour obtenir un résultat acceptable. Par chance, Loïc dispose du même setup que moi et me propose, la nuit venue, de me montrer le process qu'il utilise avec succès pour affiner sa mise au point. il procède notamment avec le logiciel Backyard EOS. A partir de mon PC, j'avais plusieurs fois tenté de prendre la main sur mon APN en utilisant la fonction Wifi. Cela avait parfois fonctionné, mais, le plus souvent, le signal entre mon PC et l'APN se perdait. Je n'avais pas identifié que je pouvais prendre la main grâce à un câble USB. Dans ma malette, je dispose de deux câble et Loïc me propose de tester cette configuration à partir de son micro. Chou blanc ! rien ne fonctionne ! Je tremble à l'idée que mon objectif soit défectueux. Loïc remplace mon câble USB par son câble à lui, fourni par Canon. Miracle ! ça fonctionne ! La mise au point de mon 300mm bouge lorsque Loïc manipule Backyard EOS. Je connecte mon second câble à la place de celui de Loïc. Il fonctionne ! Mon premier câble est défectueux et finira en déchetterie. De son côté, Fredo s'occupe de ma photo, pré-traitée avec SiRil. M33 y est presque invisible. Siril n'est pas le logiciel qu'il utilise habituellement mais il sait de quoi il est capable. J'apprends comment extraire le gradient avec subtilité et découvre la signification de certains paramètres jusqu'ici utilisés aveuglément. J'observe avec fascination comment tirer le meilleur parti de Siril et de Photoshop pour transformer une photo que je croyais inexploitable en une galaxie entourée d'étoiles. Je ne la publierai pas car les brutes sont de trop mauvaise qualité pour que le résultat soit digne d'être montré, mais je dispose désormais d'une référence pour mes futurs traitements. Samedi soir, une fois la nuit tombée, je suis sorti avec Loïc pour voir comment il pratique pour faire une mise au point tip-top avec Backyard EOS. J'ai téléchargé le logiciel sur mon PC et ai pu ainsi faire le test avec mon setup complet. En 20 minutes, j'ai pu disposer d'une photo test avec des étoiles parfaitement nettes. Il me reste à mettre tout cela en pratique lorsqu'il y aura moins de nuages et moins de vent. Pour mon premier GEVEX, je suis ravi ! J'en reviens avec une envie redoublée de photographier les astres et l'impatience de mettre en pratique la mise au point selon Loïc. J'ai pu aussi comparer la qualité de mes oculaires sur un autre téléscope et constater que mon 10mm est de qualité très moyenne. Je vais investir dans un oculaire de meilleure qualité et dans un Barlow. Le GEVEX est un lieu privélégié pour apprendre, échanger, questionner. On a le temps de le faire. Les 4 heures que Fredo et Loïc ont consacré à m'aider n'auraient pas pu être prises à un autre moment. Ce fut aussi le plaisir de passer un WE entre potes, sans enjeux, où la seule contrainte est de partager le repas avec les copains et où les mots d'ordres implicites furent plaisir et bienveillance. Vivent les GEVEX à venir et merci à Fredo, notre hôte, à Laurent, François, JB et Loïc pour m'avoir offert ce souvenir. Denis4 points
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A mon tour ! J'avais dans l'idée dans de faire une combinaison HDR avec des poses de 5min (pour faire ressortir des éventuels IFN) et des poses de 60s pour les étoiles. Après un premier jet ça ne menait à rien mon EOS 500D n'est pas assez sensible pour sortir des IFN avec si peu de temps de poses. Bon j'en ai eu vraiment une très faiblarde mais qui a dégagé au traitement. Et aussi les poses 60s ne rattrapait pas vraiment les étoiles les plus saturées; j'aurais dû poser moins longtemps et baisser mes ISO. Du coup j'ai préféré stacker les poses de 5min et de 60s ensembles. Et que j'ai quand même combiné de nouveau avec les poses de 60s, qui permettait de rattraper un peu certaines étoiles. Et très compliqué de faire ressortir le bleu de certaines étoiles, mais ça c'est un problème constant avec mon EOS 500D. ---------------------------------------------------------------------------------- Setup utilisé : - Triplet APO TS 80/480 à f/6 - Canon EOS 500D à 1600iso, défiltré partiellement + filtre clip L2 Astronomik - AZ-EQ6 autoguidage avec DO et ASI120MM-S - 95*300s poses de retenues sur 107 soit 7h55 - 277*60s poses de retenues sur 293 soit 4h55 - Soit un total de 12h50 + 69*60s poses pour la composition HDR des étoiles ----------------------------------------------------------------------------------4 points
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Salut à tous !!! Bref topo après plusieurs mois d'absence , j'ai : - eu ma licence - acheté une maison dans l'Avesnois - déménagé - fermé ma société et postulé dans l'EN - un bébé qui doit arriver le 20 septembre Malgré tous ces chamboulements, j'ai quand même pu me poser 1 mois après le déménagement et installer mon matériel dans mon nouveau jardin. La différence avec mon ciel habituel d'ile de France est sans appel. A Montesson je faisais 30 secondes de photo filtre L et la photo était uniformément blanche. Là j'ai plus aucun de ces soucis, les photos sont encore superbes après 5 minutes d'exposition ! Soyez indulgent, j'ai pas fait de traitement depuis longtemps, ma dernière photo remonte à Octobre 2021. Niveau matériel, pas de problèmes particulier (si ce n'est ma carte SD qui rend l'âme et qui m'a fait perdre 2 nuits d'images). Photo sans prétention prise en majeure partie pendant la pleine lune Cible: NGC7023 Instrument: 100ED sur AZEQ6 Camera: ASI1600MM Capture: Antlia Luminance : 173x240 - Bin 1x1 Antlia Blue : 26x240 - BIN2x2 Antlia Green : 16x240 - BIN2x2 Antlia Red : 17x240 - BIN2x2 Photo en full : https://www.astrobin.com/wikbxt/ A vos critiques, content d'être un peu de retour (avant la tornade du bébé )4 points
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Après une première tentative ratée il y a 10 jours, cette deuxième chance (deux transit solaire à 10 jours dans mon jardin, c'est rare!) aura été la bonne! Ce matin à 8h13 la Station Spatiale Internationale (ISS) a fait un peu d'ombre au village de Montagny-en-Vexin dans l'Oise... Je l'attendais de pieds fermes, le doigt sur le déclencheur! C'est ce qu'on appel un transit solaire, il s'en produit de temps en temps à nos latitude, tout comme les transits lunaire (pareil, mais devant la lune). C'est très fugace, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous: le soleil est traversé en une ou deux secondes à peine! Il ne faut pas se rater, on n'a pas droit à une deuxième chance La position et la trajectoire de l'ISS, connues avec une très grande précision, sont des données publiques: il y a des sites qui les recensent et permettent de calculer les jours et heures de transit prévus dans les jours qui suivent, en fonction de position de l'observateur. Quand il y en a bien sûr, car ce n'est pas le cas partout ni tout le temps! Il se trouve que l'ISS passe très souvent au dessus du sud de l'Angleterre et du nord de la France (Normandie, Picardie...). Les transits y sont donc relativement fréquents - en Picardie par exemple ça arrive statistiquement une petite dizaine de fois par ans. Pour capturer un transit il faut bien sûr un matériel spécialisé - lunette astronomique, filtre solaire, monture motorisée, caméra spécialisée dans les prises de vues planétaires/lunaires/solaires, et toute une foultitude de logiciels spécialisés pour contrôler tout ça - car ça demande une très grande précision et beaucoup de réglages minutieux. Alors vous imaginez que lorsqu'après une longue préparation, qui commence plusieurs jours en amont, on lance l'enregistrement 30 secondes avant l'heure dite, on décompte... et pile au bon moment on voit une petite mouche sombre traverser l'écran de part en part en un éclair, on est plutôt content EXIF: Images prises sur une zwo 178mm au Daystar Quark combo + barlow télécentrique 3x sur lunette APO triplet 102mm f/5, traitements Autostakkert + PiPP + ImPPG + Astrosurface + Photoshop. Les puristes diront que la caméra est mal orienté, le nord est vers la gauche... C'est vrai mais là c'était voulu, afin de chopper l'ISS dans la diagonale de l'image et se donner ainsi le maximum de prises possibles4 points
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Bonsoir les camarades! HORS CHALLENGE Voici donc aussi ma contribution, réalisée pdt 2 nuits, le 31/05 et 01/06 Tube - RASA 11 Camera - ASI6200mm Guidage - SVBONY 60/240 avec ASI178mm Monture - iOptron CEM 70EC Filtres - Baader SHO UltraHighSpeed 50x50 - 4nm, 3.5nm, 4nm Composition: H - 180*60s G100, -10°c O - 80*60s G100, -10°c S - 60*60s G100, -10°c Traitement - Pixinsight Full: https://www.astrobin.com/i1mwyz/ Je vais essayer aussi la version HOO.4 points
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Deuxième d'une série de trois photos que j'ai pris en mars dernier (2022) lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La première était ici. Contrairement à la cible précédente qui brillait par sa banalité, la nébuleuse de la Méduse (IC433) est assez exceptionnelle. Il s'agit d'un des plus grands et beau rémanent de supernova de notre ciel, en bonne compagnie avec les dentelles du Cygne ou la nébuleuse du Crabe. Bien qu'elle soit très étudiée, son âge (estimée quelque part entre 3 000 et 30 000 ans) et sa distance (estimées dans les 5 000 années lumières) sont mal connues. Un rémanent de supernova est à la fois le cadavre d'une étoile, et le terreau fertile duquel naitront d'autres étoiles, planètes... et peut-être la vie. Au fond c'est comme sur Terre: ce qui meurt nourrit ce qui naît ! Les très grosses étoiles (pas le soleil, dont le destin sera plus sobre) brûlent leur vie flamboyante en d'à peine quelques centaines de millions d'années - oui, c'est très peu aux échelles de l'univers. Puis elles meurent dans un immense "drama" intersidérale, une explosion gigantesque, l'un des phénomènes les plus violent et brillant de l'univers: une supernova ! Le cœur de l'étoile morte implose, se densifie jusqu'à devenir une étoile à neutron - sans doute l'objet le plus étrange de l'univers - voire, pour les plus gros, un trou noir où il est englouti à tout jamais. Les couches externes de l'étoile, quand à elles, sont expulsées par la gigantesque explosion avec une force et une vitesse inimaginable. Ainsi une bulle de matière déchiquetée grandit autour du dernier lieu d'existence de l'étoile et vient percuter les nuages de gaz et poussières interstellaires environnants. Cette interaction crée des phénomènes de ionisation qui font luire les lambeaux d'étoile, les rendant visibles sur terre aux instruments photos à longue pose (plus de 10h ici!) des astrophotographes. Au cours des millions et milliards d'années qui suivent, toute cette matière riche d'éléments variés que l'étoile à synthétisé en son cœur pendant toute sa vie, par des réactions de fusion nucléaire, va se disperser autour de la galaxie au gré des courants gravitationnels. Elle viendra enrichir les nuages de gaz et poussières qui, à l'origine, n'étaient formés que d'hydrogène et d'un peu d'hélium. C'est ainsi que née la diversité des éléments composant notre matière, la fameuse table de Mendeleïev, ainsi que... les éléments qui nous constituent nous-même! C'est ce que voulait dire Hubert Reeves par sa célèbre maxime: "Nous sommes faits de poussières d'étoiles". Le cœur de la Méduse a longtemps été recherché au milieu de tous ces débris d'étoile. Car il n'est pas resté en place : lui-même à été éjecté au loin par sa propre explosion en supernova ! Il a finit par être repéré au début des années 2000, une petite étoile à neutron filant rapidement hors du champs de bataille, déjà arrivé à la périphérique des volutes qu'on voit sur la photo... et découvert par trois lycéens stagiaires dans un observatoire américain! C'est la relève Tout comme la Tête de Singe, cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 5 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une troisième cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 206x180s =10h18 de pose en 5 sessions 19-23 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur la première session, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.4 points
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Voici quelques images réalisées ors du dernier Quervex. Les temps de pose cumulés sont insuffisants, mais ça reste intéressant. Configuration : C11 Edge à F/D = 7 (focale autour de 1930 mm) + caméra ZWO ASI 2600 MC (gain à 300) + filtre Antlia Triband, le tout sur monture Planewave L350 sans guidage. M13 (environ 120 poses de 1 minute) : https://avex-asso.org/Nextcloud/server/index.php/s/BnbYqwCfMZg7m86 M20 (environ 50 poses de 1 minute) : https://avex-asso.org/Nextcloud/server/index.php/s/nsrACfci7BzNwd3 M104 (environ 230 poses de 1 minute) : https://avex-asso.org/Nextcloud/server/index.php/s/ontNWQXdZ9rpEkY M51 (200 poses de 1 minute) : https://drive.google.com/file/d/1P34wbgRoRRbsEvlrI3iW38r6OK4wKoKc/view?usp=sharing3 points
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Sur Webastro ils ont un fil où tout le monde vient mettre sa petite photo de soleil quand il en a une, et je trouve ça pas mal comme idée: ça évite d'avoir à créer un nouveau thread à chaque session D'autant qu'on n'est pas très nombreux à faire du solaire à AVEX. ! Donc voilà: n'hésitez pas à venir poster ici vos nouvelles photos du soleil chaque fois que vous en avez à l'avenir, quelque soient votre technique ou votre expertise ! Je commence avec ce soleil du 09/07/2022 en milieu de journée, pour tester ma nouvelle Zwo 2600mm, avec un filtre Halpha Daystar Combo, une barlow télécentrique et un filtre IR-Cut le tout sur ma lulu 102mm f/5. Capture sur Firecapture, et traitements avec Autostakkert, IMPPG, AstroSurface et Photoshop. Test concluant: ça me permet d'avoir tout le disque avec une belle définition sur le même setup où habituellement je mets une Zwo 178mm, même s'il reste encore quelques franges d'interférences (anneaux de Newton) à régler - mais c'est pas trop criant ça va encore. Je pourrais donc désormais faire une ou deux photos du disque entier, puis changer de caméra pour parcourir le disque à la recherche de détails. Enfin bon, quand j'aurais réparé ou remplacé mon PO qui a pété en plein milieu de cette session...3 points
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Bonsoir les Avexiens Ce soir... c'est bouché de partout, Vexin comme Estremadure... ...alors au lieu d'imager Mars depuis le premier, je vous ramène un souvenir du second ! La "Mission" : Nous sommes partis réaliser une "Mission to MARS" qui consista à imager la belle rouge à son opposition. Au préalable, nous avons choisi de construire un nouveau Setup planétaire, évolution du premier, afin de faire notre maximum pour profiter de cet évènement Astro: L'opposition de Mars, au plus près de la terre qu'elle ne le sera avant de nombreuses années... Ensuite, nous avons choisi de partir l'imager sous un ciel plus adapté : celui du sud Espagne, un peu plus dégagé que celui de notre Vexin en cette fin 2022, et d'où elle était plus haute d'une dizaine de degrés par rapport à chez nous tous. Le Spot choisi pour nous installer nous est bien connu, puisque c'est là que réside notre setup de Ciel Profond en Remote Sur place, pas de miracle en cette saison, le temps est mitigé... alors pour maximiser nos chances, nous y sommes restés plusieurs semaines. Les résultats : Animation : correspondante à la rotation de la planète entre ~ 0H30 et 3H30, depuis Olympus Mons à Utopia Planitia en passant par Newton, les régions de Gale, puis d' Elyseum mons... Quelques images fixes Début, milieu et fin de période correspondant à la rotation 0H40 2H00 03H20 Le Plan (à valider - newbie inside) Tentative d'identification de quelques points d'intérêts : LA Soirée : Une nuit mitigée, avec un ciel plutôt bouché, aux prévisions nuageuses mauvaises, alors, pourquoi tenter le coup ce soir là ? Parce que les prévisions de seeing (notamment du JetStream) surveillées de près sont les meilleures depuis le début du séjour... alors on glisse une tête dehors pour vérifier le ciel toutes les heures... ha... là il laisse apparaitre de belles trouées, avec des étoiles basses qui ne clignotent pas trop ?! => C'est partit pour un test live ! Il est plus de 22H, et si Mars est alors encore basse, Jupiter l'est tout autant à cette heure, alors je me cale directement sur la planète rouge, et lance en tests quelques acquisitions... d'autant que ce n'est que la seconde sortie de la nouvelle Caméra du Setup... les paramètres ne sont pas encore au point... au pire, je repasse sur la précédente en quelques instants... elle ne quitte pas ma poche en backup. Entre les passages nuageux lents et un seeing assez variable, cette nuit va être longue... d'autant que par moment, quelques détails martiens apparaissent ! et longue elle fût... Après poursuite des réglages de la nouvelle Cam, le Setup est fin près pour la session en "semi-automatique" : - Les acquisitions séquentielles sont programmées & l'autoguidage suit la planète de près - Les réglages de l'ADC et de mise au point sont effectués manuellement sur le setup, ~ toutes les 1/2 heures Entre temps, retour au chaud au logement non loin de là, d'où la surveillance s'effectue en continu depuis un autre ordi, prenant le contrôle de celui du setup Prise de vue / Traitements : J'ai pu conserver 27 vidéos, en tirer 27 images utiles, les combiner en 4 dé-rotations, puis 4 planisphères, assemblés en un seul, utilisé pour créer l'animation. Le Setup : Sur notre AZEQ6 trop petite pour lui, un C14 edge HD alimente en photon le train optique, composé, en résumé, d'une Powermate 2.5 - dans le rôle de la "barlow" sans en avoir la formule optique - d'un ADC et d'une caméra planétaire couleur récente : l'ASI 585MC de ZWO, au lieu de notre 485MC habituelle. C'est la grande sœur de l'ASI 662MC, dont elle partage la génération de capteur, le sien est plus grand, avec une résolution de 4K, pour la même taille de pixels de 2.9µm. En contrepartie, même en cropant à l'acquisition, elle est moins véloce que sa petite sœur: ici, la vitesse de capture était de l'ordre de 100 images/s. Epilogue Contents de ce résultat à notre niveau, nous avons pris le chemin du retour considérant la mission "accomplie", en espérant retrouver la belle rouge pour profiter de sa prochaine bonne opposition.3 points
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Ça dépend de ce qu'on entend par meilleur et proche je suis en train de calculer les carte de PL 2023 "spéciale crise énergétique" pour simplifier, l'éclairage est considérablement réduit sur ces cartes, mais comme d'hab, c'est générique et ne tien pas compte des cas particulier -impossible à maintenir pour 33.000 communes- donc sur ces nouvelles cartes si les zones très éclairées ou faiblement impactées par la pollution lumineuse, le changement n'est pas très perceptible, en revanche pour les zones moyennes a faiblement éclairé, le changement peu aller jusqu'à 1 magnitude de gagnée Autour de l'Île-de-France, il y a un collier de perle de cieux plus sombre le meilleur rapport distance qualité de ciel proche de Paris (2 heures) c'est le Pays d'Auge en basse Normandie avec un ciel atteignant Sqm 21.50 à 1 h 05 heure de paris, c'est la Beauce, du côté du village de Viabon (Beauce). Le sqm balance une valeur max de 20.72 mais si vous poussez à 3 h 30 de route, c'est le Morvan, le ciel y est vraiment excellent (je n'ai pas effectué de mesure, mais des astram en qui j'ai confiance mon confirmé cela) il fait partie de cieux TOP de moyenne altitude tout comme le plateau de millevache (Limousin - Nouvelle Aquitaine), le Plomb du Cantal, la Drome et la Lozère au Nord de l'IDF (1h30) le Pays de Bray est acceptable à L'est (1h15) il faudra se trouver un coin site entre Montmirail et Sezanne au Sud Est entre Sens et Troye (1h30) presque au Sud on cherchera un secteur au Nord Est de Saint Frageau (1h30) au Sud Ouest on ira du coté de Nogen le Routrou, le Perche est un bon endroit (1h40) et en avant premiere mondiale et seulement sur avex : les nouvelles cartes 2023 de la pollution lumineuse3 points
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Bonjour à tous, Une petite prise d'hier, à Argenteuil. Exclusivement en H-alpha, 5nm sous une belle lune! J'ai été étonné de voir autant de diversité dans cette prises, nébuleuses obscures et brillantes, petit rappel sur les piliers de la création de M16... Un beau mixage! Je suis étonné de ne pas voir ce champs dans les forums, elle m'a conquis. Je ferais surement les autres couches (OIII et SII). Plus de détail : https://www.astrobin.com/jdxmpl/ 120 x180 secondes Version annotée3 points
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² Merci! Oui, le RVB est pour faire les étoiles. Ci joint une nouvelle version avec plus de poses Baader Blue (B-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader Green (G-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader Red (R-CCD) 50 mm: 40×120″(1h 20′) Baader H-alpha 3.5nm 50x50 mm: 170×180″(8h30') Baader O-III 4.5nm: 240×180″(12h)3 points
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Denis, merci pour ce super CROA, ce fut un un Gevex sympa. Laurent3 points
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Bonjour à tous, Voici la nébuleuse de l'Âme dans la constellation de Cassiopée, faite depuis mon balcon à Cergy. 500 x 120s avec un filtre Optolong L-Extreme. J'ai séparé les couches Ha et OIII pour remonter l'image en HOO A7s (3200 ISO) + Canon FD 400mm + extendeur x1.4 → ouverture F4 et focale 560mm Astrobin3 points
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Salut a tous! Je vous présent la région Sadr ( Nébuleuse du Papion et Nébuleuse du Croissant) en version HOO et SHO. Les prises sont faites avec Takahashi FSQ106edx avec le réducteur QE 0.73, camera ASI 6200mm pro et les filtres Baader 3.5 et 4 nm. Pour chaque filtre j'ai fait 110-120 poses de 120s, un filtre / nuit.3 points
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L'Amas d'Hercule, ou M13, est un Amas Globulaire, soit une immense boule compact contenant des centaines de milliers d'étoiles liées entre elles par la gravité. La densité d'étoile au cœur de l'amas est très grande : quelques mois-lumières seulement séparent les étoiles en moyenne, là où dans des régions plus habituelles on parle en années-lumière (l'étoile la plus proche du soleil, par exemple, est à 4 années lumières). Il est peu probable que des planètes, et encore moins la vie, puisse se développer dans un tel environnement gravitationnel très agité - ainsi, aucun œil sensible n'observera sans doute jamais le splendide spectacle que doit donner l'intérieur d'un tel objet ! Notre Voie Lactée compte environs 150 amas globulaire de ce genre, qui lui tournent autour comme des petits satellites, traversant parfois le disque galactique en capturant des étoiles, ou s'en faisant capturer. On connait encore très mal l'histoire de ces étranges objets ni le mécanisme de leur formation qui fait l'objet de nombreuses recherches scientifiques. Habituellement les étoiles se forment en groupe beaucoup moins compact, ce qu'on nomme les amas ouverts, et très rapidement (à l'échelle de l'univers) elles se séparent pour naviguer sur les courants gravitationnels autour de la galaxie. Mais les amas globulaires, eux, restent fermement compact, maintenant la plupart de leurs étoiles solidement liées tout au long de leur vie... Pour créer une telle concentration d'étoile, il a sans doute fallu des nuages de gaz bien plus vastes et denses qu'à l'accoutumé. Beaucoup d'amas globulaires sont extrêmement vieux, datant des débuts de l'univers - une époque où les conditions extrêmes rendaient plus probable leur formation. Mais certains sont plus jeunes, peut-être créés dans les remous gravitationnels intenses générés par les collisions de galaxies. On pense même que certains amùas globulaire pourraient être des restes de noyaux de galaxies naines capturées par la nôtre! Au début du XXème siècle, les amas globulaires nous ont également permis de mieux connaître notre place dans l'univers - du moins dans notre galaxie. En effet, tout indiquait que leur répartition était statistiquement uniforme autour de la Voie Lactée. Or, on en observait bien plus en direction du Sagitaire - ce qu'on sait aujourd'hui être le centre galactique - que dans d'autres directions. Cela ne pouvait s'expliquer que parce que nous étions placés nous-même en périphérie, et non au centre comme on se le figurait alors. Encore un coup dur porté à l'humano-centrisme ! L'Amas d'Hercule est situé dans la constellation du même nom, bien visible en été dans l'hémisphère nord. Il est à environs 22 milles années lumières de nous. La galaxie qu'on voit en haut à droite, NGC 6207, est bien sûr beaucoup plus loin à quelque chose comme 30 millions d'années lumières ! Pour la petite histoire, en 1974 on a envoyé vers l'Amas d'Hercule un message radio à destination d'éventuels extraterrestres, depuis le radiotélescope d'Arecibo. C'était un peu naïf, ou présomptueux : les chances qu'il trouve un destinataire sont faibles. Déjà qu'il est peu probable d'y trouver de la vie, mais en plus on pense maintenant qu'il va rater sa cible qui se sera trop déplacé pendant les 22 milles ans que durera son voyage ! On n'a pas beaucoup de nuit en cette période de l'année ici au nord de la France, c'est donc une photo avec peu de poses comparé à l'habitude, ce qui rend le fond de ciel par très propre notamment. C'est en partie compensé par la qualité du ciel : j'étais de sortie avec les copains au Gevex, au fin fond de la campagne Normande sous un ciel très pur ! (Pour la France du moins... Bortle 3) EXIFS : 43x180s + 93x20s (pour décramer le cœur avec un HDR) = 2h40 de pose sans filtre Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 3 dans la campagne Normande, bonne qualité de ciel, pas de lune. Températures nocturnes autour des 10°C3 points
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Voici ma photo prise lors de la semaine astroguindaine 2022. une seule nuit, mais fructueuse ! La chaine de Markarian , prise avec : - Esprit 100 ED, Canon 6D défiltré, AZ EQ6 et guidage Lacerta MGEN3. - 40 raw retenus sur 70 au départ : 120s x ISO 1600 - 39 dark et 61 flat - Traitement très simple : seulement EZ Denoise.3 points
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Première d'une série de trois photos que j'ai pris en mars lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La nébuleuse de la Tête de Singe brille par... sa banalité Elle n'a rien d'exceptionnel comparé aux autres nébuleuses, rien de très spécial à en dire donc si ce n'est rappeler ce qu'est une nébuleuse: un gigantesque nuage de gaz et poussières, où se forment des étoiles en groupes, qu'on nomme amas. Pendant les premiers millions d'années de vie, de par leur intense rayonnement les "bébés" étoiles des amas soufflent les gaz et poussières environnant: la nébuleuse se désagrège ainsi progressivement, tout en émettant des lueurs de couleur différente selon leur composition - soit par réflexion de la lumière des étoiles, soit par ionisation. C'est ainsi qu'on est capable de les photographier, moyennant des heures de pose étant donné leur faible luminosité. L'amas qui s'est créé dans cette nébuleuse, située à environs 5300 années lumières de nous, est encore jeune: 9 millions d'années selon les dernières estimations. Quand la nébuleuse aura disparue dans des millions d'années, les étoiles navigueront encore ensemble pendant quelques centaine de millions d'années avant de se retrouver dispersées par les courants gravitationnels autour de la galaxie. Notre propre étoile le soleil, qui va quand même sur un âge vénérable de 5 milliards d'années, a été séparé de ses compagnons de jeunesse depuis fort longtemps déjà. Cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 4 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une autre cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 186x180s =9h18 de pose en 4 sessions 24-27 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pas de lune Températures nocturnes autour des 10/11°C3 points
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Tu trouvera une vraie bible du solaire ici, une référence francophone : http://www.astrosurf.com/jiaifer/ Il y a beaucoup de technos différentes selon ce qu'on veut observer, et selon son budget... C'est l'ennui du solaire, c'est souvent très cher. Il y a toutefois quelques technos qui restent à prix abordable Concernant les filtres : La feuille Astrosolaar est de loin le moins cher. Ca permet d'observer et photographier la photoshpère: tu verras les tâches très distinctement, ainsi que la granulations ou cellules de convection qui donnent un aspect "peau d'orange" au soleil. En revanche tu ne verras pas la chromosphère (protubérances/filaments, spicules, plages faculaires...) qui est noyée dans la lumière blanche. C'est une simple feuille disponibles en deux épaisseurs: 5 pour l'observation et 3,5 pour la photos (attention: ne pas utiliser une 3,5 pour l'observation! En revanche la 5 peut aussi être utilisée en photo). On peut acheter ou bricoler un support pour fixer la feuille devant l'instrument. Attention en cas de bricolage: veiller à ce qu'il n'y ai pas le MOINDRE risque que le montage tombe ou que la feuille s'envole pendant l'observation !! Pas besoin d'autres filtres on peut déjà observer/photographier comme ça, mais on peut quand même en ajouter: notamment des filtres calcium ou peuvent donner de bons résultats. Si on veut viser la chromosphère, c'est une autre paire de manche... Il faut filtrer à mort pour n'avoir qu'une toute petite raie Halpha!! Bien plus fine que ce qu'on utilise pour le ciel profond. Et donc, bien plus cher le plus souvent... Il y a toutefois depuis peu une nouvelle techno pour la chromosphère qui reste très abordable (à imprimer 3D soi-même, ou faire imprimer par un copain ou une boite d'impression 3D): le Sol'ex ( http://www.astrosurf.com/solex/ ), qui est en fait un spectrographe. On va "scanner" le soleil avec une fente spectro très fine qui va décomposer la lumière ce qui permet de récupérer pour chaque ligne scannée juste la raie Halpha, et un logiciel reconstitue l'image derrière. Je ne sait pas s'il est adapté aux réflecteur, j'ai plutôt vu des gens l'utiliser avec des lunettes, mais à vérifier. On aussi une solution à coût intermédiaire, le DayStar Quark, celle que j'utilise moi. C'est quand même dans les 1000 euros d'occasion, paie ton "intermédiaire"... A utiliser avec une lunette, à ma connaissance ce n'est pas adapté à un réflecteur. Ca se place entre la lunette et l'oculaire ou la caméra. Selon les versions il faut un certain f/d devant pour que ce soit utilisable, donc en fonction de l'instrument et en jouant avec barlow (télécentrique) et/ou bague allonge. A plus de 80mm de diamètre de l'instrument il faut ajouter un filtre uv/ir-cut dans le train optique. Et à plus de 120mm il faut aussi un filtre devant je crois bien. En "intermédiaire" on a aussi la petite lunette solaire Coronado PST pour l'observation dans les 800 / 900 euros d'occasion - beaucoup moins pratique pour la photo en revanche. Après on a des solutions plus classique de chez Coronado et Lunt, mais pour le coup très très chères : les "double stack", etc... Ou les lunettes dédiées solaires déjà configurées. Mais là on parle de plusieurs milliers d'euros ça devient chaud... Concernant la caméra : Ca peut marcher à l'APN mais ce n'est vraiment pas l'idéal. Le solaire, une fois filtré, ce sont à peu prêt les mêmes contraintes que le planétaire ou le lunaire. Plus encore pour ce qui est de la turbulence de l'air vu la chaleur. Il faut donc des prises très courtes - une dizaine de millisecondes pour le soleil - et il en faut des centaines voir des milliers pour pouvoir en stacker suffisamment au final, sur une durée assez courte car le soleil n'est pas statique. Donc, il faut faire une vidéo avec des images RAW (sur .SER). Dès lors une caméra astro sera bien plus adaptée qu'un APN qui ne sait pas faire ça... Par contre pas besoin d'une foudre de guerre: une simple caméra planétaire non refroidie suffit largement. De préférence monochrome surtout si tu fais du Halpha où tu ne visera que le rouge, donc tu auras 3 pixels sur 4 inutilisés s'il y a une matrice de bayer! Pour l'acquisition: logiciels sharpcap ou firecapture. Il faut impérativement un SSD sur l'ordi, et de l'USB3. Suivi, mise au point et réglages prise de vue : Le plus compliqué en solaire c'est la mise au point... La turbu étant très forte, ça n'arrête pas de varier entre flou et net. Il faut trouver le point où c'est net le plus souvent. Et c'est pas simple du tout quand on doit regarder ça sur un écran de portable en plein jour, ébloui par le soleil! Il faut arriver à faire le noir autour de soi et de l'écran (genre s'entourer d'une couverture...). Moi j'ai fait un montage me permettant de contrôler le PC portable à distance via wifi depuis mon salon où je peux faire le noir, ça aide beaucoup - mais il faut avoir un focuser motorisé pour ça. Selon les techno de filtre et son instrument les réglages de prises de vue (gain, etc...) seront différents, mais en terme de temps de pose en général on se place entre 5 et 10ms pour le soleil. Avec ma triplet 102, mon Daystar et ma 178mc (ouais j'ai un couleur, pas terrible ça faudra que je change...) je suis à gain 0 pour la surface et gain 250 pour les protus. Mais je viens de voir un tuto qui explique qu'on peut en fait avoir les deux en même temps en se mettant à un gain intermédiaire faudra que je test... Il faut régler sa monture sur suivi solaire si elle est motorisée. Dans l'idéal, avoir fait la mise en station la veille pendant la nuit quand c'est possible (moi je fais mes sessions solaires le lendemain d'une session CP sans bouger la monture entre deux) - sinon pointer au nord comme on peut mais il faudra recentrer souvent le soleil pendant les prises. Pour faire un flat, enfin (important car les tâches du capteur sont particulièrement visibles en solaire) : viser le centre du soleil et défocaliser un max, et prendre une petite vidéo avec un réglage proche de celui utilisé pour la surface. Traitement : Ya plein de tuto ensuite pour les traitement. Ce sont en gros les mêmes principes que le planétaire: PIPP éventuellement pour trier/centrer les bonnes prises, Autostakkert pour l'empilement, Astrosurface pour la déconvolution (si tu as une PSF pour le planétaire n'hésite pas à l'utiliser en solaire ça donne un excellent résultat!) et les ondelettes, et photoshop ou the gimp pour les finalisations et la colorisation. Aussi récemment j'ai trouvé l'outils "IMPPG" qui permet de manipuler l'histogramme très finement afin de faire un effet négatif assez saisissant en solaire Halpha. Exemple :3 points
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